vendredi 22 novembre 2024
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Crise au Haut Conseil des Maliens de France : La justice française désavoue le camp de Habib Sylla

C’est sans appel. Les juges du Tribunal de Grande Instance de Bobigny, en France, viennent d’invalider le Bureau parallèle de la section française du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur mis en place à la suite d’une Assemblée extraordinaire, tenue le 28 mai 2016. Et de sommer les Responsables de cette dissidence soutenue par Habib Sylla (M. Camara et M. Diabira) de payer la somme de 2.500 euros au titre de l’article 700 du Code des procédures civiles de France.

 

C’est un coup dur infligé au camp du Président du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur, Habib Sylla, et son mentor dans la crise actuelle qui prévaut au sommet de la Communauté malienne de l’Extérieur. Le camp du richissime Sylla a été désavoué et sanctionné par la juridiction française pour avoir été   en porte à faux avec la loi en vigueur en ma matière.

En effet, selon les témoignages, une dissidence soutenue par Habib Sylla s’est engagée de mettre fin à la présidence de la section française du Haut Conseil de l’Extérieur. Pour ce faire, elle (la dissidence) a convoqué une Assemblée générale extraordinaire le 28 mai 2016. Cela, malgré que le mandat du Bureau en place doit continuer jusqu’en 2019. Car, il a été élu en 2014 pour 5 ans.

De ce fait, en toute illégalité, un Bureau parallèle a été érigé et dirigé par Demba Diabira.

C’est ainsi que le camp de Hamedy Diarra, le Bureau légal, s’est dressé contre le forfait. Et la justice française en a été saisie.

Les juges du Tribunal de Grande Instance de Bobigny, saisis par le Président Hamedy Diarra, statuant en matière de référés, ont rendu leur décision. Ils déclarent « dépourvues de validité l’ensemble des décisions prises lors de la réunion du HCMF (Haut conseil des maliens de France) du 28 mai 2016 ainsi que les décisions subséquentes en découlant » et « condamne M. Camara et M. Diabira à payer au HCMF la somme de 2500 euros au titre de l’article 700 du code de procédure civile ».

Faut-il rappeler que le Haut Conseil des Maliens de France est une association soumise à loi française. Ses objectifs étant, entre autres, de défendre les intérêts matériels et moraux des Maliens de l’extérieur   et de promouvoir l’intégration de ceux-ci en France.

Mais les frondeurs font cas de gestion opaque. Afin de justifier leur action, ils font valoir que le Haut Conseil de France est soumis à l’autorité du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur (HCME). Une structure qui est gérée par le Mali et travaillant en collaboration avec le Ministère de tutelle.

Ils ont oublié que le HCMF est une structure autonome, dotée de la personnalité morale et soumise aux lois de la France.  C’est à cet effet qu’ils ont été déboutés par un jugement cinglant de la justice française.

C’est un grand échec pour le clan du Président du HCME Habib Sylla.

Oumar Diakité : LE COMBAT

COULIBALY

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