«Celui qui peut mettre un œuf dans une bouteille peut aussi l’en retirer», enseigne un proverbe tchadien. Voilà une sagesse tchadienne qui résume le sentiment offusqué qui prévaut actuellement entre mouvement «La voix du peuple » de la Commune II et le fiston national, l’Honorable Karim Kéïta.
En effet, ce mouvement se réclame comme étant la première personnalité morale à contacter pour toute activité à réaliser dans la Commune II du District de Bamako.
«De fil à aiguille, après l’élection d’IBK, nous avons contribué à faire de son fils un Homme politique, jusqu’à le faire élire Député à l’Assemblée Nationale. Nous avons servi comme Conseiller en communication et de personnes-ressources pour lui faciliter certains contacts. C’est pourquoi notre mouvement s’est engagé, tête baissée, pour le soutenir. Pour preuve, les premières prises de contact avec le Public dont les associations, nous sommes à la base avec sa femme et son ami Vital, aujourd’hui Conseiller à la présidence de la République. Notre mouvement est à la base des premiers colas pour démarcher les notabilités de la Commune II. Mais, depuis son élection, nous avons perdu tout contact avec le désormais Honorable Karim Kéïta, Président de la Commission Défense de l’Assemblée Nationale. Aujourd’hui, force est de reconnaitre que nous sommes très déçus. Le commun des mortels reconnait que Karim n’a jamais posé d’actes à caractère politique avant ce moment. Certaines indiscrétions attestent qu’il aurait bénéficié des transferts d’électeurs de la part d’une autre Commune de Bamako vers la Commune II », a révélé un Responsable du mouvement « La voix du peuple » de la Commune II, jadis, fief de Karim Kéïta.
Aujourd’hui, Président de la Commission Défense, Sécurité et Protection civile à l’Assemblée nationale, la quarantaine, Karim Kéïta, le fils aîné du Président IBK, inconnu du grand public, il y a peu, n’hésite plus à s’afficher.
C’est incontestable, Karim est devenu incontournable sur la scène politique malienne. Si ses méthodes s’apparentent à celles d’un Homme d’affaires, c’est parce qu’il en est un. Le jeune homme a bien plus d’expériences dans ce domaine qu’en politique.
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