Dans la matinée du lundi 8 octobre 2018, la devanture du CHU du Point-G a été prise d’assaut par une foule en colère. Au dire de M. Fousseyni Coulibaly, presque tous le personnel de l’hôpital étaient au rendez-vous et cela de 7 h à 10 h 30.
Aux dires des organisateurs du Sit-in, le jeudi 10 mai 2018, Fousseyni Coulibaly, microbiologiste au laboratoire du CHU du Point-G a été désigné secrétaire général du comité du Syndicat national de la santé de l’action sociale et de la promotion féminine. Il aurait remplacé à ce poste M. Issouf Maïga, admis à faire valoir ses droits à la retraite. Cependant après presque six mois, les choses n’avancent qu’à pas de caméléon. Car le Directeur du CHU du Point-G et les responsables de l’UNTM refusent de reconnaitre le bureau de M. Fousseyni Coulibaly.
‘’La Commission Médicale d’Établissement (CME) a reconnu notre bureau et à même écrit officiellement au Directeur du CHU du Point-G pour qu’il collabore avec notre bureau. Qu’à cela ne tienne, le Directeur Illo Bella Diall continue d’entretenir des rapports de travail avec le bureau sortant », a déclaré Fousseyni Coulibaly. Et de promettre que tant que leur bureau ne sera pas reconnu, qu’il y’aura des Sit-in tous les jours à l’entrée du CHU du Point-G.
À en croire M. Coulibaly, le statut de l’UNTM, article 26 alinéa B indique que les échelons supérieurs doivent dans leur prise de décisions tenir compte de la volonté générale librement exprimée par les militants à la base.
Parlant de son programme, il dira qu’il pèsera de tout son mieux pour l’amélioration du plateau technique sans délai par un plaidoyer auprès de la tutelle ; l’amélioration des conditions de transport du personnel ; l’amélioration des conditions de travail et de vie des GS (garçons de salle) ; la mise en œuvre d’un cadre d’échange entre les différentes corporations ; la régularisation de la situation des lots du personnel ; la réinstauration du fond sociale à l’hôpital avec une gestion transparente, etc.
Aux dires de Boubacar Konaté dit Jules, Fousseyni Coulibaly n’a pas demandé à être secrétaire général. « C’est ayant décelé en lui un rassembleur, un homme intègre et capable de présenter un programme digne que nous sommes allez vers lui afin qu’il dirige le syndicat de notre CHU. Nous sommes fiers de lui et le soutiendrons tout au long de son mandat ».
En attendant qu’une solution définitive soit trouvée, ce sont les patients qui feront le frais.
Drissa Kantao LE CONFIDENT