Sur la question de la légalité de la manifestation du 5 juin, la présidente de la Cour constitutionnelle s’est humiliée aux yeux de la population quand les autorités compétentes cautionnent la légalité de ladite marche.
Connue par son caractère à toujours aller au sens du pouvoir en place, la présidente de la Cour Constitutionnelle s’est humiliée cette fois-ci par les autorités de la république lorsqu’elle se pose en défenseur contre la manifestation du 5 juin. Cette fois-ci les désirs de la présidente n’ont pas abouti. Du coup, maître Mountaga Tall ajoute de l’huile sur le reste du gouverneur du District. Selon lui, « la cour ignore ses missions et ne maîtrise pas la Constitution du Mali. En effet, la cour n’est pas la gardienne de la constitution, cette mission est dévolue au président de la République par l’article 29 de la constitution, elle doit juste donner des avis sur demande des autorités et rendre des décisions. Le reste n’est pas de sa compétence. La constitution, elle-même reconnait et garantit la liberté d’association, de réunion, de cortège et de manifestation » donc la marche du 5 juin est bien et belle reconnue. La présidente de la cour ne cesse d’humilier le pays, a-t-il ajouté. Ces faits s’ajoutent aux actes la présidente de la cour que beaucoup de personnes connaissent déjà sur les résultats des élections législatives, notamment dans la circonscription de Sikasso, où des forces antiterroristes ont été dépêchées pour réprimer la marche. Concernant le règlement intérieur de l’Assemblée Nationale, elle s’est fait remarquer là aussi. Tout cela nous oblige à nous demander ce qui pousse la présidente à agir ainsi ? Déjà son passé est connu de tous. Est-ce que la présidente aurait oublié sa propre histoire dans ce pays ? Aujourd’hui, la question se pose sur l’étendue du pouvoir de la cour Constitution ? À l’heure actuelle des choses, la popularité de la présidente est en baisse de deux pour cent.
L’autorisation est donnée au mouvement de Mahmoud Dicko et ses sympathisants de marche si elle est pacifique comme le montrent les membres du mouvement CMAS. Nous nous demandons ce qui pourrait arriver après leur marche du 5 juin si le président ne démissionne pas et quelle parole de Dicko à ses partisans ? Attendons donc …
À suivre
Lansine Coulibaly