Médina-coura est un quartier où certains secteurs sont trop sales. Les rues, les abords de goudrons où, à certains endroits, les immondices et les déchets ménagers sont déversés ; les eaux usées et celles de pluies stagnent partout. Les devantures de bien de concessions sont envahies avec des poubelles d’ordures ménagères avec des déchets plastiques de toutes sortes.
Médina-coura est un quartier situé au cœur de la capitale malienne, en Commune II du District de Bamako. C’est un des vieux quartiers du centre-ville, avec ses secteurs et carrés très peuplés et cosmopolites. Lors d’un tour effectué par notre équipe de reportage dans ce quartier populaire, les ordures étaient dispersées presque partout, presque toutes les rues remplies des eaux usées et des déchets solides. Toute chose qui y devenue monnaie courante. Surtout en cette période d’hivernage.
Selon les citoyens approchés, la propreté du quartier leur concernent, certes ; mais, ils sollicitent l’assistance de la Mairie de la Commune II, de la Mairie centrale, du Gouvernorat du District et des opérateurs économiques et de toute autre personne morale ou physique qui en a les moyens. Eux (les citoyens) ils payent des charretiers et tireurs d’animaux domestiques pour le ramassage des ordures après les avoir sorti dans des maisons et des caniveaux. Mais, ça ne suffit pas. La société marocaine, OZONE-Mali, les ramassait à raison de 3000 francs CFA par mois ; mais qu’ils ne leur voient plus.
Selon une autre Habitante du quartier, rien ne va dans ce cadre dans ce quartier. La mairie ne s’intéresse plus à l’assainissement des quartiers de Bamako. Ce phénomène d’insalubrité ne date pas d’aujourd’hui. Bref, tout le monde se pose la question de savoir où est l’Etat face à cette situation ?
Les habitants martèlent qu’eux ils font de leur mieux pour rendre le quartier propre ; mais que ce sont les services municipaux qui semblent avoir démissionné de leur mission régalienne, celle d’œuvrer à l’assainissement de leur Commune.
Mariam Sissoko et Fatoumata Bintou Tounkara, Stagiaires : LE COMBAT