samedi 23 novembre 2024
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Au lieu d’une élection : Hamadi Diallo propose une transition de deux ans dirigée par IBK

La sortie de crise du Mali n’est pas l’affaire des seules autorités, de la communauté internationale et encore moins des leaders religieux et chefs coutumiers. Tout citoyen soucieux de l’avenir et du devenir de ce pays a son mot à dire et son rôle à jouer. C’est ce que vient de démontrer, notre compatriote, Hamadi Diallo à travers une conférence de presse. 

Le Mali traverse une période de crise. Les élections se profilent. La présidentielle aura lieu le 29 juillet a dit le Président de la République et son Premier Ministre l’a répété à souhait. Mais, nombreux sont les observateurs à penser que ces élections, dans la situation actuelle du pays, le cas  contraire, ne seront pas transparentes et crédibles. L’ancien Ministre de la Justice, Me Mamadou Ismaël Konaté, n’a jamais  cessé de le dire sur « tweeter ». Mais bien avant lui, le premier a avoir émis des doutes sur la bonne tenue de la présidentielle est le Doyen Seydou Badian Kouyaté. Lui, il avait déjà dit avoir vu des gros orages qui planent sur ces élections. Au-delà d’émettre des doutes, il a même fait des propositions. Une de celles-ci aura été que le Mali, à la fin du mandat du Président Ibrahim Boubacar Kéïta, passe par une transition en attendant que la situation soit un peu plus favorable. Cette position de Seydou Badian Kouyaté est également celle de Hamadi Diallo qui, au cours d’une conférence de presse sur la proposition de sortie de crise, a fait le choix de la transition.

À l’entame de son propos, Hamadi Diallo s’est dit soucieux de l’avenir du Mali comme tout patriote.  C’est ce souci qui motive la tenue de sa conférence de presse avec pour objectif de dire aux Maliens «de se ressaisir et de s’unir  pour bien exploiter le peu d’espoir, de paix et de stabilité dont nous disposons encore».  En disant cela, il a, en ligne de mire, l’élection présidentielle qui se profile à l’horizon. Selon lui, au lieu d’aller à la présidentielle dans ce contexte, il conseille d’opter pour une transition pacifique vers une nouvelle République plus juste et légaliste. Les conditions pour la réussite de cette transition pacifique doivent être, selon lui,  la prolongation du mandat d’IBK de deux ans, lequel doit renoncer à briguer un second mandat. La mise en place d’un Gouvernement d’Union nationale et la dissolution de l’Assemblée Nationale et toutes les autres institutions de  la République pour former une Assemblée Constituante. L’équipe du Général Siaka Sangaré, préconise-t-il, doit être virée de la tête de la Délégation Générale des Élections et, enfin, il faudra tenir cette fois-ci une vraie conférence d’entente nationale.

Il trouve plus prudent de procéder ainsi plus tôt que d’engager le pays sur la voie d’une élection dont l’issue est incertaine compte tenu de la crise qui secoue le pays dans sa partie septentrionale et au Centre.

Mohamed Sangoulé DAGNOKO : LE COMBAT

Rédaction

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