vendredi 22 novembre 2024
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ALTERNANCE 2018 : Trois fronts, une seule cible…

Pour l’alternance attendue à l’issue de la présidentielle de juillet 2018, trois fronts différents s’ouvrent déjà. S’ils n’ont pas les mêmes convictions politiques, les tenants de chacune de ces trois coalitions ont en commun une seule cible : abattre le candidat de la Convention de la majorité présidentielle (CMP). IBK ou tout autre.

D’un côté, constate-t-on, les partis politiques de l’opposition soutenus par des organisations de la société civile s’organisent et sont très avancés dans leur initiative. Les diasporas maliennes de la France et des USA ont déjà mis en place leurs coalitions dites pour l’alternance en 2018. Ces coalitions qui vont bientôt s’enraciner à Bamako en un seul front, ont pour guide principal Tiébilé Dramé du Parena. Ce front est perçu comme celui de l’opposition.
L’autre front s’appelle le CRP (Coalition pour le renouveau politique). Fraîchement mis en place, le CRP regroupe plusieurs partis politiques (17) et associations qui, à travers un protocole signé courant week-end dernier, ont décidé de soutenir pour la prochaine présidentielle de juillet, la candidature de Mamadou Oumar Sidibé. Ce dernier est le président du PRVM/Fasoko, un parti membre de l’opposition républicaine.
De l’autre côté, et toujours réclamant la même alternance, un autre front, le 3e, est en gestation. Il s’agit de celui en partie composé d’ex-collaborateurs du président de la République IBK : Moussa Mara, Modibo Koné, Mamadou Igor Diarra… Ils sont au moins 11 leaders à vouloir s’unir au sein d’une coalition pour une candidature unique pour la présidentielle. L’ancien Premier ministre pleins pouvoirs sous la transition, Cheick Modibo Diarra du RPDM, l’opérateur économique Boubacar Diallo de Wassoul’Or et aussi président d’honneur du parti ADP/Maliba, Hamadoun Touré du mouvement Kayira sont du lot.

Et si IBK n’était pas candidat ?
C’est la question que l’on se pose encore car, dit-on, toutes ces coalitions s’organisent pour uniquement retirer le pouvoir aux gouvernants d’en face avec à sa tête le président IBK, la principale cible. Et si ce dernier n’était pas candidat ? « Alors chacun ira d’abord tester sa force politique en rang dispersé avant de se retrouver au 2e tour contre le candidat que la majorité présidentielle aura choisi », nous indique-t-on. C’est-à-dire que
LA SIRENE

Djibril Coulibaly

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