À sept mois de la fin de la transition malienne, les uns et les autres préparent les échéances électorales. Mais, que faut-il craindre ? Un jeu politique dangereux se préparerait-il ? Ou que comprendre des jeux espiègles qui s’érigent ?
Les élections se préparent comme si la transition était déjà finie alors qu’il reste encore sept mois. Des alliances se multiplient alors que la transition malienne avance, mais ne concrétise pas toutes ses actions comme nous l’espérons tous. Comme toute transition surtout quand il est question de changement ou de refondation de la nation, elle est confrontée à des difficultés qui font que des contestations se multiplient. Les traques et les incompréhensions sont si souvent récurrentes. Faut-il craindre un jeu politique dangereux ? C’est juste une évidence qu’aurait aujourd’hui le peuple malien pour essayer d’analyser ou comprendre les contours de la transition en cours. Après avoir été victime de nombreuses trahisons et de coups qui l’ont fait, comprendre et ouvrir les yeux, le peuple malien est toujours hésitant. Face à une hésitation qui ne dit absolument pas son nom, que peut-il se passer encore pour la transition qui se défile, pas en douceur, mais en une inquiétude ? Un coup est venu après un coup, un double coup de massue, renversant des chefs d’État connus de tous. Les colonels, auteurs des putschs, arrivent pour encore sonner la fin d’une récréation qui ne devrait pas exister à juste titre. Hélas, après ces événements qui ont conduit, et à la démission du président Ibrahim Boubacar Kéïta, et celle du président Bah Dao et son Premier ministre Moctar Ouane, les choses commencent à aller vers un changement qui scellera le destin et l’avenir du Mali. De quel changement pourrait-il s’agir de nos jours ? Depuis le tout début, c’est-à-dire depuis la mise en œuvre de l’organe de la transition, l’on n’entend que le mot, celui de la refondation de la nation malienne. Que peut-on espérer aujourd’hui, surtout en ce moment précis de l’évolution de l’histoire ? Après la nomination de Dr Choguel Kokalla Maïga au poste de Premier ministre, l’espoir s’était érigé et croyait que tout allait devenir rose comme les roses dorées de la nature. Actuellement, l’espoir a regagné le doute, avec un nouveau Premier ministre qui est venu avec de nouvelles idées, de nouvelles méthodes, et surtout un nouveau programme ou plan pour redresser la machine qui ne finit pas de faire du bruit. D’où notre problématique : Faut-il craindre une poudre de perlimpinpin ? Un médicament jugé efficace pour la guérison des maladies et qui s’avère être au finish inefficace ; comme un remède de charlatan. Ne l’espérons pas ! Car si tel venait à être le cas, dans notre cas, ce serait une perdition totale pour notre nation, une nation qui n’arrête pas de souffrir.
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À suivre… LE COMBAT