Les organisateurs font-ils feu de tout bois pour tenter de se prémunir contre les nuisances d’une non-participation à cette Conférence d’entente nationale. Cette dernière ouvre ses portes sur quelques valses hésitations et, aux dernières nouvelles, des fissures apparaissent dans les rangs des irréductibles. On se rallie, en petits comités; ils nous ont montré une chose : autorités, opposition et groupes armés étaient dans campagne ‘’Cyber’’ cryptée… Une chose est sûre, en la matière, la Politique a pris la main…
Fallait-il s’y attendre ? L’ambiance s’invitait d’une façon dans la campagne de sensibilisation autour de la tenue de cette Conférence d’entente nationale (CEN). Les autorités ont fané leur participation, en tenant ferme aux termes de référence de la CEN et de la date d’ouverture des travaux. Elles semblaient faire du ‘’timing’’ de cette CEN, un enjeu national. Bamako faisait tout désormais pour qu’une information confidentielle ne puisse pas être récompensée…
Qui a commencé à savonner la planche ?
La tenue de cette conférence d’entente, quoi qu’inscrite dans les flancs des Accords signés d’Alger, ne faisait pas que des heureux. On en oublierait que la CEN est une machine insatiable dont on attendait une Charte qui risque de brouiller les cartes et les enjeux mesquins. Alors qui la bête va-t-elle nourrir ? Et dans quel but surtout ? Les Gouvernants n’ont ménagé aucun effort (ni le temps ni les personnes, ni aussi l’argent public).
Des deux côtés, autorités et oppositions, on craignait des inférences dans le processus. Tous prennent aujourd’hui conscience de l’enjeu mais qu’ont-ils à proposer ? L’opposition se considère, en réalité, comme le vrai plan B de la sortie de crise. Au lieu de penser que le futur sera forcément pris, nous devons nous prendre en main pour le rendre meilleur. L’illusion d’une Charte n’en est pas une erreur : elle construit une Représentation de la réalité conformément à nos souhaits de vouloir-vivre ensemble.
KONE : LE COMBAT