Nous commenterons ci-dessous une information qui nous vient de la bouche du Président Kéïta et qui parait importante ou significative. Les femmes sortent-elles de la réserve de la République? Plan d’action !
On affiche la couleur femme. Un dicton chinois dit que les femmes représentent la moitié du ciel. C’est joliment dit. Mais qu’en sera du prochain gouvernement malien ? Si l’on considère le poids des femmes dans le corps électoral, il devient évidement que leur intégration au jeu politique est inévitable. Alors, qu’a, donc, dit le Président IBK ? Qu’il était prêt à augmenter le nombre des fauteuils ministériels accordés aux femmes, dans le prochain gouvernement. Voici que les femmes et le pouvoir vont devenir une série thématique jusqu’aux prochaines échéances électorales.
L’arène politique est-elle un inévitable réajustement
Jusque-là, nous avons tâté de la ‘’texture’’ de tous les gouvernements et des législatures passés. On ne changeait pas une formule qui marche. Petite prime à ATT, pour la première fois, une Dame, Mme Cissé devenait Chef du gouvernement. Tel était le style de vie par lequel le Mali nous appâtait depuis avec ces gouvernements. Même la 1ère République n’y va pas échapper. Il faut attendre le premier gouvernement provisoire, après la chute du grand homme en 1968, pour voir un «maroquin» accordé à Mme Cissé. Le monde étatique malien a toujours fait passer de puissants groupes d’intérêts. Dès lors, le soupçon pesait sur une classe politique accusée de les accorder la portion congrue. Question longtemps éludée de la défiance vis-à-vis de nos systèmes de captation des promus. Etait-ce bien raisonnable ? Combien sont-elles, à table ou pas en mangeant tous les soirs à regarder le J.T et en se rêvant à la table du Conseil des ministres ? Qu’elles soient militantes ou mieux encore stratèges en d’autres domaines, elles sont absentes nos personnalités maliennes à faire figure d’idéal dans une équipe. Alors, peut-on prétendre qu’elles occupent des postes subalternes ? Et comment glisser un procès en incompétence contre elles ? Plus simplement, la place qu’elles occuperaient dans l’équipe d’un parcours cohérent ? Si on ne le prend pas pour des fonctions régaliennes ou transversales, aura-t-on besoin d’elles que comme têtes d’affiche ? Elles peuvent se révéler des électrices actives et influentes, avec des doléances particulières. Alors, le Président IBK a décidé de ce qu’il y a lieu de faire. Est-ce un diagnostic sans concession ?
KONE : LE COMBAT