samedi 23 novembre 2024
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Recasement politique en perdition ? : Derrière l’affaire du nouveau pôle, PIDS et FARE reprennent l’initiative

La critique n’est pas nouvelle, mais elle permet un relief à un an de la présidentielle de 2018. Alors la gestion : quand le nouveau pôle de gauche va jouer contre la majorité présidentielle où se trouve le RPM de l’internationale socialiste, et les abeilles, où va-t-on lui reprocher de jouer trop à gauche… ? Etre de gauche, aujourd’hui, a-t-il une valeur sur notre échiquier politique ? Ou une valeur différente en ce moment ? La question se pose : nouveau pôle de gauche et majorité présidentielle peuvent-ils jouer dans la même division politique ?

 

C’est une petite étincelle dans le lendemain. La gauche chez nous, l’épais vernis, est-il en train de craquer ? L’auto- admiration en est-elle la cause ? Daba, Modibo et les autres viennent jouer les redresseurs de torts. L’impunité d’une caste politicienne qui se donne en exemple. Alors, le nouveau pôle boué de secours d’un système en péril ? Y avait-il une gauche irresponsable ? Qui va faire figure de cul-de-jatte ? Voilà de quoi il faudra parler dans la prochaine campagne présidentielle en 2018. Les décideurs du nouveau camp politique voient une instrumentalisation du champ politique de la part de certains grands partis de la majorité présidentielle. Eux n’auraient d’autre but que d’en découdre en vue des prochaines électorales de 2018. Ils vont tout faire pour chauffer à blanc l’opinion publique.

Trouver une autre politique de zonage possible

Les partis réunis dans ce nouveau pôle politique veulent partir sous cette légende prometteuse de ‘’grand remplacement, c’est nous…’’. Dans la presse, nous voilà avertis, ce genre n’est pas un handicap, c’est un sauf-conduit. En politique, nous sommes passés des dinosaures enracinés aux communicants opportunistes. Le nouveau pôle entend ‘’tailler une croupière’’ à l’alliance RPM/ADEMA. Ces deux partis forment la centrifugeuse de la gagne électorale. Un autre sort sera fait à l’URD qui est d’une autre internationale. Ce qui se joue derrière ce nouveau positionnent politique, c’est comme une crise de confiance entre les politiciens et les citoyens. Tout y passera dans les repères économiques, scolaires, sécuritaires… Partout, la situation sera mesurée et quantifiée d’impuissance du pouvoir à s’atteler aux problèmes quotidiens des Maliens. Une série de questions: cette gauche républicaine et démocratique, qui ne se lasse pas des bons souvenirs décidés de la 1re République, est-elle capable de corriger les inégalités de territoire ou de destins qu’elle dénoncera à longueur de journées et sur toutes les tribunes ? Restera-t-on mobilisé rien qu’en tirant les sonnettes d’alarme ? Les propositions à venir le seront dans le domaine sécuritaire ? Si la gauche s’y montre ingrate, elle manquera à ses devoirs comme à ses principes. L’avenir est dans les intelligences collectives. On veut le croire en bloc.

KONE : LE COMBAT

COULIBALY

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