Cinq partis politiques de la gauche malienne viennent de former un nouveau groupement dit «Pôle politique de la gauche républicaine et démocratique». La cérémonie marquant l’arrivée officielle de ce groupement sur la scène politique nationale a eu lieu hier, lundi 27 février 2017, à la Maison des Aînés de Bamako. Les partis qui ont signé l’Accord sont l’UPD, le PIDS, les FARE, le PRDDM et le FIAC. Selon ses initiateurs, ce nouveau groupement politique a pour but initial de défendre les intérêts du pays.
Après plus de deux ans de discussions entre les partis concernés, la signature de la charte du nouveau pole politique de la gauche républicaine et démocratique a été effective le lundi dernier.
La principale raison de la naissance de ce nouveau groupement politique est de défendre les idéologies des pères fondateurs de la nation malienne qui ont toujours voulu que le Mali soit un pays indépendant et souverain. Ainsi, ce groupement voudrait, par là, «faire du Mali un pays véritablement démocratique avec des vraies élections ; un véritable État de Droit où la justice s’applique à tous et bannir la corruption que nous vivons depuis un bon nombre d’années», selon Daba Diawara, Président du parti de l’Indépendance de la Démocratie et de la Solidarité (PIDS).
Le but initial de cette création politique parce qu’on a constaté que si beaucoup de partis sur la place se réclament de la gauche, nous, du nouveau pole politique républicain et démocratique, estimons qu’aujourd’hui il y a le besoin d’un renouveau dans l’idéal de la gauche africaine.
Donc, la tâche qu’auront à accomplir les pères fondateurs de ce nouveau groupement de partis politiques de la place serait de procéder à la définition claire de ce que doit être une nouvelle gauche démocratique et républicaine.
Concernant la phase critique que vit notre pays, ils souhaitent en faire un mauvais souvenir en se mettant ensemble pour accomplir un certain nombre de tâches, tels que de donner une meilleure idée politique aux militants et de faire des idéologies de la démocratie, de la liberté et de la justice des valeurs partagées dans le pays. «Il s’agit de faire de notre pays un pays véritablement souverain», conclura Daba Diawara.
Adama A. Haïdara : LE COMBAT