Premier pays producteur de coton en Afrique, le Mali transforme moins de 1% de sa production annuelle estimée à des milliers de tonnes/an. La création d’unités de tissage et de confection serait profitable au Mali et aux investisseurs intéressés. Selon M. Moussa Touré, directeur général de l’Agence pour la promotion des investissements au Mali (API – Mali), les éventuels investisseurs pourront compter sur l’abondance de la main d’œuvre jeune et moins chère. Ils profiteront de l’immense marché malien de 17 millions d’habitants (chiffre API) et de son accès facile aux autres pays de l’UEMOA. Outre les produits agricoles, le Mali regorge de l’un des cheptels les plus importants de l’Afrique subsaharienne. Il est deuxième de la Communauté des État d’Afrique de l’Ouest (CDEAO), après le Nigéria. L’élevage participe à 25 % du PIB du secteur primaire et 11 % du PIB national. Troisième produit d’exportation du Mali après l’or et le coton, le bétail malien est essentiellement exporté sur pied, vers les pays frontaliers. D’où la nécessité de la construction d’unités industrielles pour la transformation des produits dérivés de l’élevage. Des opportunités véritables existent pour ce faire, a souligné le DG de l’API – Mali. Il y a exigence de réaliser des centres de collecte, des unités de transformation de lait, de la viande rouge et d’aliments concentrés. Concernant l’exportation de la viande vers les pays voisins et le Maghreb, Moussa I. Touré attire l’attention des investisseurs sur la construction et l’exploitation d’abattoirs frigorifiques aux normes internationales.
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