Seize (16) morts dont onze (11) militaires maliens, trois (3) militaires français et deux (2) combattants du groupe djihadiste, le tout dans 11 attaques perpétrées sur le territoire malien dans l’intervalle du 4 octobre au 6 novembre. Tel est le bilan accablant que dresse le groupe djihadiste d’Iyad Ag Ghali à qui veut l’entendre. Une manière à ce mouvement terroriste de narguer ceux qui estiment avoir arraché de lui un « cessez-le-feu » sur l’ensemble du territoire national.
L’annonce de ce bilan a été relayée hier par le site mauritanien Alakhbar réputé dans la diffusion des communiqués de cette nébuleuse. En effet, selon ce site, Ansar-dine a affirmé avoir brûlé, lors de ces attaques, une caserne de l’armée malienne, saisi trois véhicules militaires et incendié deux autres.
Le groupe djihadiste parle également de la destruction de sept véhicules et engins militaires ainsi que deux hélicoptères des forces françaises.
Selon des communiqués de revendication qu’Alakhbar dit avoir reçus, ces attaques sont survenues dans une dizaine de villes et de localités du nord et du centre du Mali; notamment, à Kidal, Bibra et à Hombori, avec comme mode opératoire : des explosions de mines (8 fois) et embuscades ou tirs de roquettes. Quoi de plus pour susciter une réaction de sursaut d’orgueil chez les autorités maliennes ?
Katito WADADA : LE COMBAT