Les épreuves du Diplôme d’Études Fondamentales (DEF) sont finies le mercredi 29 juin. Ils sont plus de 234 mille candidats à faire cet examen sur l’ensemble du territoire national.
Au démarrage lundi les responsables en charge de l’éducation ont rassuré que toutes les dispositions ont été prises pour la bonne tenue du DEF. « Tous les centres vont fonctionner avec les enseignants, la sécurité sera aux alentours et les épreuves seront lancées dans toutes les académies de Kidal à Kayes par les membres du gouvernement. La présence des agents de sécurité a été renforcée dans les zones d’insécurité » affirme le secrétaire général du département de l’Education.
Contrairement aux années précédentes, les enseignants signataires du 15 octobre 2016 annoncent aussi leur participation active aux examens de fin d’année. La synergie des syndicats de l’éducation nationale entend aussi tout mettre en œuvre pour que ces examens se déroulent dans de bonnes conditions. Cependant, ses responsables invitent les autorités à prendre des dispositions pour la sécurisation des enseignants, qui sont souvent victimes d’agression pendant ou après les examens. De son côté, la fédération nationale des associations des parents d’élèves et étudiants du Mali invite les candidats à respecter la police de surveillance : « Chaque fois qu’il y a un examen, des parents d’élèves envieillissaient les établissements à la recherche de fraude » regrette Yacouba Dembélé, secrétaire général de ladite fédération. Ainsi il demande aux parents d’élève « de laisser les enfants faire un travail personnel ».
Après des années chaotiques marquées par des fuites de sujets, la mauvaise organisation ou des mouvements de grève, la cuvée 2022 de l’examen du DEF (Diplôme d’Études Fondamentales) est à saluer. Commencés le lundi 27 juin durant trois jours, ces examens ont reçu la grande satisfaction des parents d’élèves. Tout d’abord, l’organisation de l’épreuve, dans l’ensemble, est remarquable. Des salles prêtes depuis la veille des épreuves, des affichages correctement faits et permettant à tout un chacun de se retrouver facilement, le nombre de candidats limité par salle, la présence des surveillants qui ont assuré une bonne veille et celle des agents des forces de l’ordre. La fuite des sujets a pu être maitrisée et chaque candidat sera jugé sur sa valeur intrinsèque. L’on peut se dire que nous sommes finalement sortis de l’anormalité pour retrouver la normalité des choses.
Dans l’ensemble, nous pouvons dire que le DEF de cette année s’est bien passé car nous n’avons pas vu les sujets étalés sur les réseaux sociaux comme d’habitude et cela est dû en grande partie aux nouvelles mesures adoptées par le département de l’éducation nationale pour contrecarrer les fuites des sujets.
Les surveillants ont aussi respecté la consigne du directoire des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 qui était de rester tout simplement derrière la police de surveillance afin d’éviter les fraudes.
Quand c’est bon il faut le reconnaître, on a senti une véritable amélioration en matière d’organisation et de sécurisation des épreuves du DEF cette année.
Le dispositif mis en place a fonctionné et c’est à l’actif principalement du département, du CNCE mais aussi des enseignants qui ont parfaitement joué leur partition en la matière car sans eux aucun examen ne peut avoir du crédit dans ce pays.
Un bon signal pour les autres examens à venir. Si chacun joue pleinement son rôle dans ce pays, on va s’en sortir.
M.Yattara L’ALTERNANCE