Suite au maintien des sanctions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) contre le Mali, le Cadre d’échange des partis et regroupements politiques pour une transition réussie s’inquiète de la détérioration des conditions de vie des Maliens.
Le souci du Cadre d’échange des partis et regroupements politiques pour une transition réussie est la levée des sanctions imposées contre le Mali afin que les populations puissent vivre dans de bonnes conditions.
Pour cela, il a tenu une réunion, le mercredi dernier pour proposer des solutions aux autorités de la transition. ‘’ La solution à tous ces maux qui constituent le lot quotidien de chaque Malien et de chaque Malienne est la levée immédiate des sanctions de la CEDEAO. Elle est possible, urgente, indispensable et ne peut plus attendre’’, a affirmé le directoire du cadre d’échange.
Il invite incessamment les autorités de la transition à déposer sur la table de discussion un projet de chronogramme pour le retour à l’ordre constitutionnel normal sur la base d’une proposition de période complémentaire de la transition la plus courte possible. Le Cadre d’échange des partis et regroupements politiques pour une transition réussie lance un appel à toutes les bonnes volontés, aux responsables politiques, personnalités de la Société civile et aux leaders d’opinion, pour qu’ensemble, ils puissent agir afin de parvenir à la levée immédiate des sanctions de la CEDEAO.
Compte tenu de ce qui précède, le Cadre d’échange des partis politiques et regroupements politiques pour une transition réussie regrette que les autorités de la transition n’aient pas pris la mesure de l’extrême dégradation de la situation sociopolitique, sécuritaire, alimentaire et humanitaire du pays et de la profonde détérioration des conditions de vie des Maliennes et des Maliens, surtout en cette veille du mois sacré de Ramadan, mois de piété et d’adoration.
‘’ Nos mères, nos sœurs, nos épouses et l’ensemble des populations sont désemparées devant la flambée des prix des produits de première nécessité. Des secteurs économiques entiers sont confrontés à d’énormes difficultés dans le domaine de BTP, notamment la quincaillerie, les matériaux de construction comme le sable et le gravier, la hausse des prix du carburant qui a entraîné une augmentation du coût des transports inter-urbains, les coupures de courant devenues le quotidien de nos braves populations qui souffrent le martyre’’, a informé le Cadre.
Ce sommet extraordinaire de la CEDEAO, tenu à Accra, le vendredi dernier était le moment opportun afin de lever les sanctions contre le Mali. Mais les autorités de la transition n’ont pas pu saisir cette opportunité. En effet, le Cadre a relevé que la conférence a regretté l’indisponibilité du président de la transition à participer au sommet, en vue d’obtenir la levée des sanctions qui frappent gravement toutes les couches et catégories de l’ensemble national.
La conférence a noté l’urgence de parvenir à un accord sur un chronogramme afin d’assurer le retour à l’ordre constitutionnel normal et a engagé les autorités à s’inscrire dans une période complémentaire de 12 à 16 mois à compter du 25 mars 2022.
Le Cadre d’échange veut que les autorités entament toutes les voies pour la levée des sanctions contre le Mali.
D SANOGO LE COMBAT