Le Mali est un des pays influents de la CEDEAO et de l’UEMOA. Ce pays vit sous un gros embargo de ces organisations sous-régionales. Malgré, les autres pays membres continuent de franchir les lignes rouges établies. Au regard des pieds de nez faits à ces organisations par les militaires, soutenus par les populations, il y a lieu de se questionner sur leur importance ?
Malgré de lourdes sanctions de la CEDEAO et l’UEMOA, certains pays membres de ces organisations sous-régionales continuent de renverser les présidents démocratiquement élus. Rien ne va plus entre la CEDEAO et ses peuples. Ils ne mangent pas dans la même assiette. Si la CEDEAO condamne fermement le coup d’État, son peuple est fier de renverser les régimes parce qu’ils n’arrivent pas à mettre fin aux maux.
Le Mali est sous une lourde sanction de la CEDEAO et l’UEMOA. Malgré cela, les militaires de la Guinée Conakry, membre aussi de la CEDEAO, ont mis fin au régime d’Alpha Condé. Deux voisins sont en transition et se soutiennent coûte que coûte. La preuve, les frontières entre ses deux pays ne sont pas fermées malgré la décision de la CEDEAO de bloquer ses frontières au peuple malien afin que les autorités de la transition puissent céder en organisant, dans un bref délai, les élections. Ces sanctions ont permis au peuple malien de s’unir pour faire face à cette organisation sous-régionale. Les sanctions de la CEDEAO n’ont rien changé face à la détermination de son peuple.
Le Burkina Faso vient de se mêler en renversant Marc Roch Christian Kaboré. Face à cette nouvelle situation au pays des hommes intègres, la CEDEAO a décidé d’organiser un sommet extraordinaire. Pourtant, après ce coup d’État, le peuple burkinabè a manifesté son soutien aux militaires qui ont pris le pouvoir en organisant une manifestation populaire à Ouagadougou.
En Afrique de l’Ouest, le peuple préfère un bras de fer avec leur organisation sous-régionale afin que les maux de cette partie du continent puissent trouver une solution.
D SANOGO LE COMBAT