La refondation de la nation malienne continue de courir dans l’esprit du Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga. C’est pourquoi dans toutes ses interventions et rencontres, il parle de la refondation pure et simple de l’État. Sa rencontre avec les femmes africaines ministres et parlementaires ce 14 septembre en témoigne parfaitement.
Les femmes jouent un très grand rôle dans la vie d’une nation, elles sont en effet le symbole de la nature, de l’humanité et de la maternité. C’est pourquoi personne ne doit nier l’importance et le rôle énorme qu’elles peuvent jouer pour amener le Mali au-devant des grandes nations ou l’émerger dans le concert des nations. En témoigne la réception ce mardi 14 septembre 2021, par le Premier ministre, chef du gouvernement, M. Choguel Kokalla Maïga, d’une délégation du réseau des femmes africaines ministres et parlementaires conduites par Mme Maïga Sina Demba, ancien ministre de la promotion de l’enfant et de la famille, vice-présidente de l’organisation. Au cœur des échanges étaient la refondation de la nation malienne et le soutien aux assises nationales de la refondation qui se profilent à l’horizon. C’est pourquoi le chef de l’administration publique a annoncé à ses hôtes la tenue prochaine des Assises Nationales de la Refondation et a souhaité leur participation active pour la réussite de cette rencontre. Prévues pour fin septembre et début octobre, ces assises nationales se trouvent dans l’œil du cyclone, c’est-à-dire, tous les regards sont braqués sur elles. Selon Choguel, ces assises devront déboucher sur un calendrier malien assorti d’un chronogramme élaboré de manière endogène. Le réseau des femmes africaines ministres, et parlementaires, par la voix de Mme Maïga, Sina Demba en répondant à l’invitation du Premier ministre, a déclaré que : « Nous sommes là et nous sommes prêtes à apporter notre contribution à ce processus pour que le Mali qui est notre bien commun puisse rayonner dans le concert des nations », a-t-elle martelé. Le chef du gouvernement a tenu à informer ses invitées sur la pertinence des réformes attendues, notamment les Assises et surtout l’Organe Unique de Gestion des élections dont la création vise à minimiser les risques de contestations postélectorales. En effet, Choguel Maïga a saisi l’occasion pour rappeler les raisons profondes des manifestations qui ont abouti aux événements du 18 août 2020, le coup d’État contre le président Ibrahim Boubacar Keïta.
Moriba DIAWARA LE COMBAT