Après les attaques à Farabougou, de nombreux Maliens se posent déjà des questions sur le rôle du vice-président de la transition, le Colonel Assimi Goïta. Son rôle est érigé à la base de défense et de sécurité du territoire. Mais depuis, le flou persiste toujours.
Le chapitre I du président de la transition dans l’article 07 de la Charte de la transition stipule : « Le président de la transition est secondé par un vice-président. Il a désigné suivant les mêmes les conditions que ce dernier. Le vice-président est chargé des questions de défense et de sécurité. » Cet article répond ainsi à l’une des exigences ou des conditions de l’organisation ouest-africaine pour la levée de l’embargo. Elle (la CEDEAO) estimait que le vice-président ne peut pas remplacer le président de la transition en cas d’empêchement temporaire ou définitif de ce dernier. Chose qui clairement a été incluse dans la charte de la transition comme rappelée ci-dessus dans son article 07. Mais hélas, le fou persiste toujours sur cette fonction ; le vice-président a pour rôle de défendre nos territoires contre les attaques en maintenant surtout la sécurité dans toute l’étendue du territoire, en tout cas selon la Charte. Ce n’est pas l’impression qu’on nous donne ; car toutes les activités du président Bah N’Daw reflètent apparemment à celles d’Assimi Goïta, son vice-président. Vous remarquerez avec moi que les audiences de Bah N’Daw sont faites en présence de Goïta ; comme si, il serait présent pour surveiller les dires et les actions du président de la transition qu’il a lui-même choisi. Des doutes planent évidemment sur son rôle ; dans la mesure où les questions de défense et de sécurité pour lesquelles il a été chargé s’empirent davantage. Les récentes attaques au centre à Farabougou dans la région de Ségou en sont les parfaites illustrations. Plus de vingt (20) victimes, civiles et militaires. Ainsi, tout porte à croire que les individus, des terroristes ou des djihadistes ont siégé ce village pendant au moins une semaine sans que les Famas interviennent. Alors où est passé Assimi Goïta et de son poste de vice-présidence chargé des questions de défense et de sécurité. En tout cas, bien que le régime d’IBK ait été médiocre; mais il n’aurait jamais laissé une telle chose se produire de cette façon. L’avenir nous le dira.
Moriba DIAWARA