Selon plusieurs opinions de la société malienne y compris de la classe politique au lendemain de son investiture en septembre 2013, le président de la République allait forcement changer de camp en se rendant au palais présidentiel. Mais malheureusement ça été une surprise générale lorsque le président de la République a jugé nécessaire de plein gré de rester sur place à Sébénikoro en résidence privée. Et pire, il y a eu, au-delà de la mobilisation d’un dispositif sécuritaire considérable, la mise en chantier de la résidence afin de renforcer l’infrastructure dans le même sens. Donc du coup, on s’est rendu compte que le chef de l’Etat veut orienter les choses autrement. L’exercice du pouvoir qui s’en est suivi se déroulait sous forme de navette entre Sébenikoro et Koulouba. En son temps comme motif supposé satisfaisant, il avait été annoncé que le palais présidentiel avait été endommagé suite à l’évènement du 22 mars 2012.
Et logiquement, le palais présidentiel aussi était en phase de relooking comme pour prévenir le changement tant attendu du peuple dans conduite globale du pays. Comme réaction instantanée du peuple et des habitants partageant la même circonscription voire le même secteur que le président, on est étouffé par les mesures présidentielles : circulation interrompue à l’heure du passage du président au départ le matin et au retour le soir, un silence obligatoire des voisins proches etc… Par ailleurs certains affirment une source de sécurité du quartier a partir de la résidence du président sous haute surveillance militaire.
Et pourquoi, il ne déménage pas afin qu’on soit libre dans nos mouvements, martèle un jeune du voisinage en colère.
Aujourd’hui cette question relative à la résidence présidentielle demeurant d’actualité alimente les débats jusqu’à la question d’un proche collaborateur du président en la matière.
Selon lui, le déménagement du président de la République et sa famille au palais de Koulouba est encore prévu courant 2016. Mais ces propos restent à confirmer car rien de certitude jusqu’à preuve contraire quand on sait que le peu de temps restant du mandant, soit un peu plus de 2 ans peut se passer tranquillement à Sébénikoro. Peut être que le président à mieux à faire…
M. BELLEM
LE COMBAT