« Assainir le secteur minier en général et en particulier celui de l’exploitation artisanale de l’orpaillage, tel est le maître mot de la mission que la chambre consulaire des mines, sous l’impulsion de son patron Abdoulaye Pona, s’est assignée »
C’est donc pour réussir cette noble mission et relever le défi ö combien important que Monsieur Abdoulaye Pona, non moins le président de l’institution consulaire, avec en main son bâton de pèlerin mobilise les moyens nécessaires, malgré les difficultés inhérents due à la crise que traverse notre pays, afin de motiver ses lieutenants que sont les présidents régionaux de la chambre.
Pour nous imprégner de cette réalité, notre équipe a effectué une visite inopinée à Koulikoro dans le fiel du président Mahamadou Touré dit Taboubouta.
Ayant été informé de notre présence dans ses murs, l’homme n’a ménagé aucun effort entouré de ses proches collaborateurs pour nous accueillir dans les meilleures conditions afin de nous faciliter notre mission de prospection.
Nous fûmes ainsi bien installés dans les locaux du siège régional de la chambre de Koulikoro ou le président Mahamadou Touré dit Taboubouta s’est prêté à nos question sans faux fuyant.
À la question de savoir comment fonctionnait le démembrement dont il préside les destinés, notre interlocuteur fera savoir qu’au jour d’aujourd’hui, sept ans après la mise en place de la chambre des mines du Mali avec à sa tête monsieur Pona, l’on peut sans aucune prétention dire que les activités déjà menées sur le terrain de l’organisation du secteur de l’orpaillage dans les trois grandes régions minières du pays, à savoir Kayes, Sikasso et Koulikoro sont en train de donner satisfaction au niveau des orpailleurs aussi bien que des différents acteurs miniers dont le ministère de tutelle par le biais de la chambre de mines.
Cependant, tout en affichant cette assurance réconfortante, monsieur Touré déplore l’installation anarchique et l’utilisation abusive de certains exploitants venus d’ici et d’ailleurs des produits toxiques très dangereux, tels que le mercure et le cyanure.
Les effets collatéraux de l’usage de ces produits dans les mines artisanales, selon ses dires, causent d’énorme tords au niveau de l’environnement, car, poursuivra-t-il, ces produits sont nuisibles, mettent à mal notre écosystème, affectent la santé des populations riveraines, polluent nos eux des fleuves, des marigots et de rivières.
Quant on sait que tout est lié et tout est interdépendant, monsieur le président Tabouta estime que, lorsque nos eux sont pollués, non seulement, les poissons et autres êtres qui y vivaient meurent, toute chose qui détruit l’activité de pêche, maraichage.
Autre danger que rien ne fait risque d’hypothéquer à jamais, c’est l’avenir de notre environnement, et par ricochet, dans un avenir proche, la vie des générations de nos enfants, est non seulement le déboisement aveugle, mais aussi la dégradation continuelle à perte de vue des plusieurs superficies de nos sols cultivables réservés pour l’agriculture.
« Imaginons que celles et ceux de nos devanciers qui nous ont précédés dans cette activité d’exploitation minière, s’étaient quant à eux, comportement comme nous le faisons actuellement, que serait-il resté pour nous, à fortiori de nos enfants ? » S’est-il longuement interrogé avec une voix presque nouée de désolation.
Que faire pour pallier cela ? En réponse à cette question, monsieur Mahamadou Touré, attirera notre attention sur le fait que la Chambre de Mines sous l’égide de son président Abdoulaye Pona, en partenariat avec le conseil économique social et culturel, avec la bénédiction et l’accompagnement du Département des Mines et du Pétrole, a entrepris il y a de cela quelques mois déjà de vaste campagne d’information, d’éducation, de formation et de sensibilisation et ceci dans les trois régions minières.
En effet, s’est-il félicité en soulignant que cette campagne du 16 septembre 2019 a permis d’organiser trois ateliers à kangaba, pour la région de koulikoro ; à Kéniéba, pour la région de Kayes et enfin à Yanfolila, pour la région de Sikasso sur le thèmes des problématiques autour des impacts négatifs de l’Orpaillage non organisé sur notre santé et notre environnement.
Le président Tabouta se félicite de ce que leurs différentes missions auprès des populations habitant dans les zones d’exploitations commencent à donner fruits, en ce sens que les populations eux-mêmes, sans aucune forme de violence, jouent le rôle de défenseurs de leur environnement et leurs milieux de vie face à ceux qui sans loi ni foi viennent, à visage découvert, de nulle part, pour les détruire.
Cette démarche salutaire est conforme, a-t-il souligné, à l’Arrêté interministériel n°2019/1314 du 15 mai 2019, portant suspension voire interdiction formelle de la pratique du dragage dans nos cours d’eau et l’utilisation de l’usage du Mercure dans l’Orpaillage partout sur toute l’étendue du territoire national.
Ce fut le lieu pour lui, de saluer l’implication et l’accompagnement personnels dans ce combat et cette lutte, de madame la ministre des Mines et du Pétrole, Mme Lelenta Awa Baba BA et son homologue de l’environnement Monsieur Hamion Guindo.
Concernant les sources de financement devant permettre de mener à bien dans un élan d’autonomisation, les activités et le bon fonctionnement de la chambre nationale et de ses démembrements, tout en saluant les efforts du président Pona et de son équipe pour tous les sacrifices abattus pour tenir les deux bouts, notre interlocuteur du jour, exhorte toutes associations faitières du secteur à tout mettre en œuvre afin que leurs adhérents s’acquittent de leurs droits de membres dont les cartes dont dispose la chambre afin d’identifier et protéger par la même occasion tous ceux qui la possède.
Autrement dit, la chambre n’a d’autres sources de revenus que ses taxes et autres droits d’adhésion sur l’ensemble du territoire national.
Pour boucler la boucle et terminer cette partie visite de travail en beauté, monsieur Mahamadou Touré dit Tabouta a adressé ses remerciements à monsieur le Gouverneur de la Région de Kouloukouro et des autorités administratives, politiques et coutumières qui travaillent d’arrachent pieds avec lui afin de leur faciliter le travail sur le terrain.
« Avant de terminer je voudrais une fois de plus saluer et remercier notre président national en l’occurrence Monsieur Abdoulaye Pona, pour sa vision, son engagement, sa détermination et surtout son don de soi afin que la chambre avec elle, tout le Mali puisse tirer profit des avantages liés à de l’assainissement et l’organisation secteur.
En, assénant le secteur minier en général et en particulier celui de l’exploitation artisanale de l’orpaillage, tel est le maître mot de la mission que la chambre consulaire des mines, sous l’impulsion de son patron Abdoulaye Pona, s’est assignée.
J’adresse à travers vos colonnes mes salutations et encouragements à mes braves homologues et je cite : Messieurs les Présidents des Chambres Consulaires des Régions de Kayes, de Koulikoro, de Sikasso, de Ségou, de Mopti, de Tombouctou, de Gao et Kidal
Je n’oublie pas de présenter mes vœux de Nouvel An, à toutes et à tous, sans oublier, Mesdames et Messieurs, les Membres du Bureau National, les Délégations Régionales, le Représentants des sociétés minières opérant au Mali, Les Élus, et les Membres de l’Assemblée Consulaire de la chambre des Mines du MALI.
Je vous remercie de votre visite et que Dieu sauve notre pays, qu’il nous permettre de retrouver la quiétude et la paix datant, qui caractérisaient ce beau pays. Vive le Mali pour que vive le Secteur minier en général et celui de l’orpaillage en particulier ».
C’est par ses mots de salutations, de reconnaissance, de bénédiction et de prière que notre ami du jour prendra congé après la prière du vendredi.
Tchéwi Adams Konaté LE COMBAT