A son siège, le samedi 5 octobre, la coordination des Mouvements, Associations et Sympathisants de l’imam Mahmoud Dicko, a tenu une conférence de presse pour annoncer l’organisation d’une table ronde sur le thème : « l’imam Dicko face à la jeunesse », prévue du 2 au 3 novembre prochain. Cette conférence de presse était animée par le coordinateur dudit mouvement, Issa Kaou Djim avec à ses côtés, le président de la commission chargée de la Jeunesse, l’éducation et la formation de la CMAS, Mohamed Salia Touré.
En prenant la parole, le coordinateur Djim dira que la création de ce mouvement politico-religieux n’est pas pour la personne de l’imam Mahmoud Dicko, mais qu’il s’agit de soutenir la place qu’il occupe, ses actions et plus particulièrement sa vision pour le Mali. « À travers cette vision, nous-nous sommes rendus compte que ce pays a été attaqué au nom de la religion. L’imam Dicko en tant que religieux a toujours appelé les fidèles à la paix, la réconciliation et le vivre ensemble » a-t-il déclaré.
Selon Kaou Djim, la CMAS est un mouvement politique qui a pour objectif la cohésion sociale, le vivre ensemble de tout le peuple pour la stabilité et la paix dans le pays, conformément à l’orientation de l’imam Dicko. « Notre pays a besoin de la stabilité et la paix, pas de stabilité et de paix sans la bonne gouvernance, pas de stabilité sans la cohésion sociale, pas de stabilité et de paix sans le réveil de la jeunesse » a-t-il souligné.
A sa suite, Mohamed Salia Touré a porté son intervention sur les contours de cette table ronde que la CMAS organisera du 2 au 3 novembre prochain sur le thème ’’l’imam Dicko face à la jeunesse’’.
Selon lui, cette table ronde abordera les questions relatives à la vision de l’imam Dicko dans la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption et la bonne justice.
D’après lui, la CMAS a voulu commencer ses activités par ce sujet après son lancement, tout simplement parce que l’imam Dicko lors du lancement du mouvement a accentué son discours sur les jeunes et leurs places dans la construction du pays. « Il nous a demandé de faire des revendications, mais que nos revendications soient des revendications citoyennes » a-t-il affirmé.
Avant de terminer, il dira que l’objectif de cette rencontre est de faire comprendre à la jeunesse, la pensée et la vision de l’imam Dicko, dans la gouvernance du pays. Pour la simple raison, dit-il, que le combat de l’imam Dicko, est livré tout d’abord pour la cause des jeunes.
Par Jean Joseph Konaté LE SURSAUT