Depuis le lundi 29 juillet 2019, les Étudiants de l’Institut National de Formation des Travailleurs Sociaux (INFTS) sont dehors. Ils sont debout contre la décision de la Primature de rattacher leur institut au Ministère de la Solidarité au détriment de celui de l’Enseignement Supérieur.
Les examens, les cours et les soutenances sont aux arrêts à l’Institut National de Formation des Travailleurs Sociaux (INFTS). Les étudiants dudit institut ont organisé, hier, lundi 29 juillet, un sit-in suivi d’une marche pacifique. Ils réclament auprès des Autorités compétentes le rattachement immédiat de leur établissement au Ministère de l’Enseignement Supérieur. La manifestation a conduit ces Étudiants au niveau de la pâtisserie Express. Cette marche est un message formulé à l’adresse des Autorités qui ont pris la décision de rattacher l’INFTS au Ministère de la Solidarité.Ces Étudiants protestent contre la décision de la Primature en leur rattachant au Département de la Solidarité au détriment de celui de l’Enseignement Supérieur.
«L’ensemble des Étudiants de l’Institut National de Formation des Travailleurs Sociaux (INFTS) exigent le retour immédiat de leur institut dans le giron de l’Enseignement Supérieur; car, notre avenir en dépend»,peut-on lire sur les affiches des Étudiants.
En rappel, les mouvements de grève ont débuté, il y a de cela deux mois avant de connaitre le tournant décisif d’hier, lundi matin, avec l’arrêt total des examens, mais aussi des soutenances et des cours. Ce, jusqu’à nouvel ordre, selon le Secrétaire Général du Comité AEEM de cette école, Cheick Tamba Kéïta. Et pour cette raison, les Étudiants qui devraient commencer les examens aujourd’hui, mardi 30 juillet, sont allés protester contre la décision de la Primature.
C’est une nouvelle crise qui s’annonce ainsi dans le monde scolaire en perpétuels mouvements mettant en mal les programmes de fin d’année qui sont en cours d’exécution. Il s’agit notamment des examens, soutenances et des cours qui se poursuivent actuellement.
Les Décideurs politiques sont de ce fait vivement interpelés…
K. Komi LE COMBAT