La protection civile déshonore 30 de ses nouveaux recrus, en se débarrassant d’eux comme des malpropres et cela, sans raison justifiée. La triste nouvelle, qui a surpris plus d’un, est tombée dans la journée du mercredi 22 Mai 2019.
Voilà un comportement qui est assez étrange de la part des responsables de la protection civile du Mali. En effet, après plus d’un mois de formation dans le camp de Markala, une trentaine de jeunes dont : Maminata Diawara, Alama Doumbia, Alassane Touré, Saloum Traoré, Rokia Konaté, Massa Mariko, Boubacar Ould, Hama Ould Almaïmoun et 32 autres personnes ont été remerciées par la direction générale de la protection civile, car, dit-on, qu’ils ne sont pas aptes à faire la formation.
Pourtant, selon les témoignages de ces jeunes, ils ont reçu avec brio à tous les niveaux de tests et à toutes les épreuves qui leurs ont été soumis pour intégrer le camp de formation. Pourtant, le lundi 20 Mai 2019, ils ont été surpris d’apprendre, qu’ils vont devoir retourner en famille, car déclarer inaptes à poursuivre la formation. Pour y parvenir, ils ont été transportés à Ségou sous prétexte de faire une visite médicale, mais chose bizarre après une journée à Ségou, les innocents n’ont subi aucune visite. Et le mercredi 22 Mai 2019, ils ont été transportés à la direction générale de la protection civile pour leur dire de donner les contacts de leurs parents pour qu’ils viennent les chercher. Les jeunes très surpris de la nouvelle, ont demandé le motif et la seule réponse fut, qu’ils sont malades, mais que malheureusement, les responsables de la protection civile sont incapables de leur dire de quoi ils souffrent.
Dans la déception, la tristesse et l’angoisse, ces jeunes se retrouvent dans l’échec pendant qu’ils ont déjà subi les B-A-BASde la formation pendant 1 mois. Aussi, de quoi souffrent-t-ils que les médecins n’ont pas pu détecter lors des visites médicales, bien avant leur intégration. N’est-ce pas là, une manière d’écarter stratégiquement certaines personnes dépourvues de soutiens ? En tout cas, une odeur de magouille plane dans cette affaire.
Nous y reviendrons, dans nos prochaines livraisons.
Ben Abdoulaye