Un nouveau projet est mis en place pour le renforcement de la Politique nationale dans sa lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle dans la Région de Koulikoro. Pour une durée de cinq ans, le projet a bénéficié d’un financement de plus de 22 milliards de francs CFA pour sa réalisation. Il a pour objectif spécifique d’accroitre sur une base durable la production des filières rizicoles et horticoles ainsi que les revenus des populations cibles par la maîtrise de l’eau et la valorisation des produits locaux.
Le projet de renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la Région de Koulikoro (PRESAN-KL) vise à contribuer à l’allègement de la pauvreté et à l’accroissement de l’Agriculture sur une base durable. Le projet de cinq ans sera exécuté sur six sites répartis dans trois cercles de la Région de Koulikoro, et à travers six communes urbaines et rurales. Les six communes concernées sont : Kaniogo, Karan, Maramabougou, Mandé, Nyamina et Baguinéda. Les sites concernés par les activités du PRESAN-KL sont Balanzan, Faragué, Figuiratomo, Séguéla, Koursalé et Baguinéda. Ces différents sites sont situés dans les zones d’encadrement de l’Office de la Haute Vallée du Niger (OHVN) et de l’Office du Périmètre Irrigué de Baguinéda (OPIB).
Le projet sera exécuté, selon ses Responsables, à travers trois composantes. La première composante qui est le développement des infrastructures aura pour principales activités les aménagements hydro-agricoles, les infrastructures de commercialisation, les infrastructures de désenclavement et, en fin, les infrastructures sociales.
La deuxième composante est le développement des chaines de valeur. Elle vise à renforcer les dispositifs de vulgarisation, l’appui-conseil, l’organisation des producteurs, la transformation et la mise au marché des produits locaux. Il s’agit également pour cette composante de renforcer les capacités des institutions publiques, privées et communautaires du secteur agricole. Dans le but d’assurer une gestion efficiente des infrastructures et des filières de production concernées.
La troisième et dernière composante est la gestion du projet. Elle concerne l’ensemble des activités de coordination et de suivi du projet dont celles relatives à la gestion administrative et financière. Elle sera conduite par le Département de tutelle qui est le Ministère de l’Agriculture. La composante gestion du projet vise également à assurer une conduite efficace du projet centrée sur le suivi-évaluation des résultats et impacts.
Afin d’assurer une meilleure exécution des activités sur le terrain, la Coordination du projet a établi des conventions avec les offices et les structures techniques. Il faut aussi dire que les bénéficiaires directs seront pleinement associés aux décisions, selon les Responsables. Cela, à travers une démarche d’accompagnement des initiatives privées et communautaires conduites sur chacun des sites. Bon vent !
Adama A. Haïdara: LE COMBAT