« Et si la garde à vue de Nicolas Sarkozy n’était qu’une mise en scène montée de toute pièce pour échapper à la plainte déposée le 7 octobre 2017 à la CPI contre Sarkozy par le Fispa, et également pour soustraire le nom de la France de la situation désastreuse libyenne tout en amadouant le futur président libyen ?
En effet, en octobre 2017, une quinzaine d’activistes et d’associations de la société civile africaine comme « Y’en a marre » ou encore « le Balai citoyen » se sont réunis à Bamako pour former un Front panafricain de la société civile dénommé « Le Front international de la société civile panafricaine » (Fispa) ». Leur première action a été de déposer une plainte à la CPI contre l’ancien président français Nicolas Sarkozy pour avoir provoqué l’intervention en Libye qui a débouché sur la mort du colonel Kadhafi.
Il ne s’agissait pas que du décès spectaculaire d’une personnalité largement ambiguë, mais également de la déstabilisation durable de son pays et des conséquences sur la situation sécuritaire du Sahel.
Cette plainte a des objectifs dont :
• Rendre justice aux milieux de gens qui ont été victimes de Sarkozy par son action en Libye.
• Démontrer que le glaive de la CPI ne frappe que les africains. Ainsi sera démasquée. l’afrophobie de la CPI si la plainte ne venait pas à aboutir.
• Etendre à d’autres personnalités occidentales si la plainte venait à aboutir.
De plus, l’élection présidentielle libyenne s’approche et le fils Kadhafi est considéré comme l’un des favoris. La France pointée du doigt par nombre de personnes de par le monde, chercherait-elle à se laver des torts causés par son ancien président ? Ce qui est sûr, il est plus que difficile de voir un Sarkozy partager en prison, la même cellule que Laurent Gbagbo ».
Mohamed Kané LE CONFIDENT