vendredi 22 novembre 2024
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2e Édition de la fête des sciences : la paix et le développement durable au cœur des échanges

La science, facteur de développement économique et social, est incontournable dans la vie humaine. De ce fait, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique entend mettre un accent particulier dans la valorisation des sciences. Tel est l’ambition affichée au cours des 3 jours de fête de la science dans le cadre de la 2e édition.
Du 11 au 13 décembre 2017, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique en collaboration avec ses partenaires comme l’Unesco organise la 2e édition de la fête des sciences. La cérémonie de lancement de cette 2e édition a eu lieu à la FAST en présence du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Pr Assétou Founé Samaké Migan, de son homologue de l’Éducation nationale, Mohamed Ag Erlaf, du recteur de la FAST, Adama D. Keita, du représentant de l’UNESCO, M. Lazare Eloundou et de plusieurs partenaires de l’Éducation.
La science est un moteur du développement économique, social mais un levier pour la recherche d’une paix durable. C’est pourquoi le thème de cette 2e édition est « la science pour une meilleure compréhension du monde ». En partenariat avec le ministère de l’éducation, plusieurs élèves des académies d’enseignement du district de Bamako, de Kayes, de Koulikoro, de Dioila, de Sikasso, Koutiala, de Segou, de San, de Mopti et de Tombouctou. Il y aura des stands et des concours participeront à ces journées.
Pour le recteur de la FAST, sa faculté est au cœur des sciences et des technologies car aucun développent durable ne peut se concevoir sans les sciences et les technologies. Pour lui, le Mali est un pays de sciences comme en témoignage la fabrication traditionnelle de potasses par nos mères. Quand nos pères, pour la fabrication de la poudre au fusil de chasse. Il a aussi rendu hommage à ce savoir-faire traditionnel.
Durant ses trois de fête des sciences, les chercheurs de l’USTTB exposeront leur savoir-faire au public et partager avec les jeunes leur amour et leur ambition pour les sciences dans le domaine des technologies et de la robotique mais aussi dans l’approche des nouvelles stratégies de l’enseignement des sciences dans les écoles, de l’énergie et du bâtiment. Il conclut en affirmant que leur engagement ne fera pas défaut pour l’accompagnement la fête des sciences et de toutes initiatives de promotion et de vulgarisation des sciences et des technologies au Mali.
Quant au représentant, du représentant de l’UNESCO, M. Lazare Eloundou, « la science, la technologie et l’innovation apportent des réponses essentielles pour construire la paix et soutenir le développement durable ». Pour lui, nous avons davantage besoin des sciences et techniques pour renforcer la gestion de l’eau, garantir l’exploitation durable des océans, protéger les écosystèmes et la biodiversité, lutter contre les changements climatiques, les catastrophes et stimuler l’innovation. Cette fête des sciences offre une chance de définir une nouvelle stratégie et de partager des nouvelles pratiques pour le développement des sciences. C’est pourquoi, il a ajouté qu’« aujourd’hui plus que jamais, le monde a besoin de la science et la science a besoin des femmes ». Et appelle toutes les parties prenantes à se mobiliser afin de libérer le vrai potentiel de la science pour le développement et la paix.
Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Pr Assétou Founé Samaké Migan, heureuse d’un tel engagement en faveur du développement des sciences au Mali, affirme que la science, la technique et de la technologie sont des domaines incontournables pour le développement socio-économique des nations. Car disait-elle, elles ont permis à l’homme de se connaître mais aussi de connaître son environnement physique et social, son environnement proche et lointain. Pour elle, les progrès scientifiques et techniques ont apporté des améliorations considérables dans les sociétés sur beaucoup de plans.
Malheureusement, un constat amer se dégage : la régression du nombre de scientifiques dans notre pays. « Nous constatons avec beaucoup d’inquiétudes que les jeunes se détournent des carrières scientifiques et techniques au point que l’enseignement, la recherche et l’industrie viennent en manquer en termes de ressources humaines » a alerté le ministre. Et ajoute que ce constat les enseignants, les spécialistes des sciences de l’éducation, les décideurs, les activistes pour le progrès de la science, « nous devrons nous engager et faire preuve d’imagination pour que nos enfants puissent véritablement aimer la scène et être des scientifiques », martèle-t-elle. Elle rêve du jour ou le Mali aura des prix Nobel de sciences. Elle a remercié tous les acteurs et les visionnaires qui n’ont pas attendu ce moment pour se lancer dans la promotion de la science. Des difficultés existent au niveau de notre système éducatif, en particulier, au niveau de la valorisation des séries scientifiques. Bien que le nombre total des élèves ait augmenté de façon générale, nous constatons que le nombre des scientifiques baisse d’année en année. « Nous demeurerons convaincus qu’ensemble nous allons trouver des solutions à ces difficultés » a souhaité Pr Assétou Founé Samaké Migan.
La promotion de la culture scientifique est une des missions du département de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et le ministre a promis que son département ne ménagera aucun effort pour ramener les jeunes vers la science. Elle a enfin exhorté les élèves et étudiants à profiter de ses trois jours pour bénéficier de l’expérience des professeurs pour aller véritablement vers la science et construire une nation forte basée sur des connaissances scientifiques.
M. Eyquem LE CONFIDENT

Djibril Coulibaly

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