jeudi 28 mars 2024
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Tombouctou : Les hôpitaux et structures sanitaires non opérationnels

En revendication des arriérés de salaires, les Agents de la santé de la Région de Tombouctou ont observé 72 heures d’arrêt de services la semaine dernière. Les Fonctionnaires de l’État ainsi que des collectivités s’engagent à aller jusqu’au bout afin que l’ordre soit rétabli.     

 Depuis l’avènement de la Démocratie au Mali, les Agents de la santé n’ont pas aussi été déconsidérés que sous le régime d’Ibrahim Boubacar Kéïta alias IBK. Des grèves de longues heures et/ou illimitées se succèdent. Les hôpitaux et autres structures sociosanitaires du pays sont à maintes reprises moins opérationnels à 100% pour des raisons de cessations de travail. Du coup, le contribuable malien  est innocemment privé de ses droits et exposé aux conséquences des mouvements de contrariétés de ces spécialistes sanitaires. La VIe Région Administrative du pays en a fait les frais la semaine dernière. Motif : les Agents de la santé de Tombouctou réclamaient des arriérés de salaires. Pour ce faire, ils ont observé, à partir du mercredi dernier, une grève de 72 heures, pour demander deux mois d’arriérés de salaires.

La grève a concerné les Agents de la santé des collectivités territoriales lesquels  affiliés au même syndicat que ceux de la Fonction publique de ladite Région. Toute chose qui a généralisé l’application de la décision à tous les niveaux.

Selon Lamine Aliou Maïga,   de la Section régionale de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM), «la grève concerne les Agents de la santé des collectivités…il y a les fonctionnaires des collectivités et les Fonctionnaires de l’État. Chez nous, en VIe Région, les deux sont dans le même syndicat. Nous avons le devoir de défendre ces travailleurs et réclamer leurs droits».

Au cas où il n’y a toujours pas de satisfaction, les Habitants seront confrontés aux manques de soins. Car, le Syndicat programme de reconduire la grève jusqu’au bout.

Malgré ces incapacités de ce régime à faire face aux nécessités les plus élémentaires  des populations, la Communauté internationale s’entête à nommer et exiger Ibrahim Boubacar Kéïta  à la tête du Mali.

Oumar Diakité : LE COMBAT

Rédaction

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