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TIEMAN HUBERT COULIBALY A PROPOS DE LA PRESIDENTIELLES DE 2018

« Nous ne pouvons pas accepter que les acquis retombent et que nous allions dans une situation d’exception »
Pour le ministre Tieman Hubert Coulibaly des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, la voie du Mali porte ses échos au plan diplomatique par rapport à la mise en œuvre de l’Accord issu du processus d’Alger, qui « n’est pas en panne ». « La présidence du G5 Sahel sous IBK est brillante… et l’élection présidentielle de 2018 ne doit pas être tributaire au retard dans la mise en œuvre de l’accord ».

Invité politique de la Chaine panafricaine Africable-Télévision, dimanche 4 mars 2018, le ministre Tieman Hubert Coulibaly des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a bordé l’état de santé de son parti UDD, ses responsabilités en tant que chef de la diplomatie malienne, la diplomatie malienne au G5 Sahel et par rapport à la mise en œuvre de l’accord d’Alger, les élections présidentielles de juillet prochain.

D’entrée de jeu, Tiéman Hubert Coulibaly a déclaré que son parti l’Union pour la Démocratie et le Développement se porte et s’implante bien, grâce au travail des équipes qui sillonnent le pays, pour atteindre l’objectif qu’il s’est assigné pour soutenir les actions u président de la République.

S’agissant de son militantisme au sein du FDR,le ministre Coulibaly a tout d’abord regretté les événements de 2012, le coup d’Etat contre la République, qu’il a est douloureux, puis s’est réjoui du fait quemalgré que ce mouvement n’est pas moins un parti politique, elle s’est levé contre le coup d’Etat.

« Je me suis inscrit dans la conduite de la République, raison pour laquelle nous nous sommes opposés. Le FDR a arrêté les effets du coup d’Etat, il a accompli sa mission, le président de l’Assemblée Nation est installée », s’est félicité le chef de la diplomatie malienne.

Le Ministre s’est prononcé également sur la diplomatie malienne dont il a été l’artisan en 2012 et dont il détient les clés aujourd’hui. Selon lui, le contexte de crise demeure le même, à la différence que les paramètres ont évolué. « En 2012, le Mali est suspendu par les instances internationales. Il fallait restaurer l’image du Mali, nous avons réussi à reprendre la coopération avec nos partenaires. Serval et MINUSMA sont là. Aujourd’hui, l’accord signé, il faut le mettre en œuvre, un mandat a été donné. La communauté internationale doit comprendre les subtilités de notre pays», a expliqué monsieur Coulibaly. Avant d’ajouter : « L’accord préliminaire de Ougadougou a permis l’élection présidentielle de 2013 ».

Un accord en panne ?

« Il n’est pas en panne, je prétends que le Mali a été performent », a répondant le ministre Coulibaly. A ses dires, l’ensemble des acteurs impliqués dans sa mise en œuvre ont conscience de la profondeur de la crise que vit le pays et qu’il faut l’accélérer à travers le chronogramme établi à cet effet.

Aux dires du Ministre Hubert, les accords pour la paix est un cadre politique qui permet de tout régler. « C’est notre ligne claire, il faut le mettre en œuvre ».

Le Ministre a appelé à éviter l’amalgame qui se fait de la mise en œuvre de l’accord d’avec les élections présidentielles. « Les élections relèvent de la Loi. Au-delà de l’accord, les élections doivent avoir lieu. Une chose doit être claire : le Gouvernement n’entend pas s’inscrire dans une autre démarche que celle d’organiser les élections selon la constitution », a martelé le Chef de la diplomatie malienne.

Et le ministre de renchérir : « Nous ne pouvons pas accepter que les acquis retombent et que nous allions dans une situation d’exception. L’opposition a continué à participer au cadre de concertation, nous devons obligations de tenir les élections. Il n’y a pas d’ambiguïté, de démarches malicieuses sur les élections présidentielles. Il faut qu’elles soient inclusives. Les acteurs ont évoqué le souci, nous les avons écoutés ».

Quant à la marque qu’il entend imprimer à la diplomatie malienne, le Ministre Coulibaly dira que la voie du Mali est entendue. « Nous parlons partout où nous devons parler, nous le faisons sans faux, sans semblance ». Il s’agit selon le ministre Coulibaly de dépasser la diplomatie ordinaire, en renforçant le contenu économique de l’action diplomatique.

Abdoul Latif LA LETTRE DU MALI

Djibril Coulibaly

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