vendredi 29 mars 2024
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Société : la flambée des prix de première nécessité !

Alerté par la hausse du prix de la farine, des constats auprès des commerçants ont révélé  que les prix de première nécessité, comme le riz, le mil, le sucre ont connu aussi une hausse. Le covid19, les impôts et les taxes seraient-ils la cause ?

 

Par conséquent, l’année 2020 en évidence de la maladie à coronavirus, les premières nécessités avaient connu une forte augmentation du prix. Une pandémie mondiale victime de la réduction des activités socio-économiques dans le monde, des pays africains sont fortement touchés à cet état de fait. Le transport, l’importation et l’exportation, la production, le commerce sont alertés de plus en plus. Au Mali, le constat est palpable. La production du coton qui est l’un des piliers de l’économie nationale a connu une chute vertigineuse. En dehors de cela, le début de l’année 2021 doit interpeller plus d’un Malien. L’élevage, la pêche est en péril dans le Centre. Des vols de bétails, des récoltes brûlées et la crainte d’être enlevé empêchent les pêcheurs à aller chercher du poisson dans le fleuve. À cela s’ajoutent d’autres secteurs d’activités comme domaine l’artisanat, le tourisme et le commerce. Au regard de ces difficultés connues, des questions sont d’ici, deçà et même au-delà. Aujourd’hui, en dehors de la hausse des prix de la farine, le constat au côté des commerçants nous a fait découvrir d’autres aspects de cette dureté de vie. Le prix de première nécessité, comme le riz, le mil, le sucre, etc. Par exemple, le sac du mil coûtait 7 750, et à l’heure, on le vend à 9.000 francs CFA ; le riz de 17.000f est grimpé à 18.000 francs CFA. L’huile de 12.500f est  désormais vendue à 18 000 francs ; le lait de 46.500 francs tend vers 48.000 francs et le sucre de 19.500, est à 21.000 francs », nous informe, Isou Bah, commerçant au Grand-marché de Bamako. Face à cette situation, les populations ne savent plus à quel saint se vouer. Les jours sont de plus plus difficiles à surmonter. Le covid19, les impôts et les taxes aussi  seraient la cause puisque les commerçants paient plus qu’ils ne gagnent. En tout cas, les Maliens ont les yeux fixés sur la nouvelle équipe gouvernementale de la transition malgré les difficultés que traverse notre pays, notamment la crise sanitaire mondiale. En plus, n’oublions pas l’eau, l’électricité qui sont vitales  pour les populations.

Lassana Sow, stagiaire

Djibril Coulibaly

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