À l’instar du premier tour, le 29 juillet, le second tour de l’élection présidentielle dans notre pays s’est déroulé dans un climat serein. En tout cas, dans la ville de Bamako. Ainsi, un votant, après avoir accompli son devoir civique, a laissé entendre sa colère par rapport à l’affiche du candidat IBK sur certains véhicules et motos dans les lieux de vote. Toute chose qu’il qualifie d’irrégularité à corriger dans le processus électoral. Car, selon la loi électorale en vigueur, il ne doit pas y a voir de campagnes le jour et dans les lieux de vote.
Le bon déroulement du processus de vote se repose sur plusieurs aspects dont la mobilisation des électeurs autour des candidats, l’installation des matériels de vote au complet et des Agents compétents et à l’Heure et la sécurisation, etc.…
En effet, pour ce 12 août, jour où le Peuple malien s’est rendu à nouveau aux urnes pour départager le Président sortant, candidat à sa propre succession, Ibrahim Boubacar Kéïta, et le porte-étendard de l’URD, non moins Chef de file de l’opposition malienne, quelques votants sur place ont donné leurs impressions sur le déroulement de l’épreuve dans l’ensemble. C’est ainsi qu’à la surprise générale, un d’entre eux s’est énergiquement élevé contre les affiches du candidat IBK sur des engins et véhicules sillonnant ce jour les lieux de vote avec des électeurs à bord. Selon lui, cela est dérangeant et formellement interdit le jour et sur les lieux du vote. Car, c’est comme s’il s’agissait d’attirer l’attention des uns et des autres sur le candidat IBK. Donc, cela est perçu comme une manière de battre campagnes au jour même du vote. Chose qu’il qualifie d’irrégularité à corriger immédiatement.
Dans un message audiovisuel, il a exprimé sa déconvenue face à cet état de fait à l’adresse des plus hautes autorités en charge de la régularité du processus électoral. La question de savoir vraiment si l’intéressé a raison ou tort de se plaindre sur cet aspect ne s’y pose pas. Car, la loi électorale doit être en vigueur, claire en la matière et la Commission Nationale Electorale Indépendante (CENI) est formelle. Et le commun des mortels est unanime, dans le processus électoral régulier, il n’y a point de campagnes à battre le jour J du scrutin.
Mohamed BELLEM : LE COMBAT