vendredi 29 mars 2024
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Sacrilège : Quand le nom d’Allah est utilisé comme nom de Rue !

 Dans le quartier des affaires de la capitale ACI, une Rue porte le nom d’Allah. Nous avons été heurté de voir cette plaque au bord de l’Avenue menant de la place CAN au Palais des Sports Salamata Maïga. Cette Rue se situe non loin des Bureaux du Vérificateur Général et de la Haute Autorité de la Communication (HAC). Allez-y voir !

 Contrairement aux idées reçues que la pauvreté, la misère, le chômage, le désespoir sont à l’origine du fanatisme, de la faiblesse d’esprit finit  par trouver une place de choix dans une idéologie religieuse. Ce qui caractérise le fanatisme c’est le fait de n’accepter aucun frein. Quand des personnes se permettent au nom d’une croyance fut elle fanatique d’utiliser le Nom du Tout Puissant n’importe comment comme c’est le cas de cette rue, située dans le quartier  huppé de Bamako avec une réputation peu orthodoxe. Cette rue donne aussi sur une mosquée en chantier.

Alors que les 13 et 14 mai 2018, à Bamako, plus de 8000 participants dont de nombreux jeunes et beaucoup de femmes sont venus écouter

environ 400 Leaders religieux et coutumiers, arrivés des 49 cercles du pays réunis pour faire vivre la foi islamique, redynamiser notre culture de vivre-ensemble et la fibre nationale et faire bloc contre le terrorisme et le radicalisme religieux. Ces rencontres ont fait intervenir les plus hautes personnalités du pays.

Parmi les participants, on notait les Représentants de la CMA dont Al Ghabass Ag Intalla, frère de l’Amenokal des Ifogas de Kidal et Secrétaire Général du HCUA et Rerdouane Ag Mohamed Ali, Secrétaire Général du HCUA, et  Mahamadou Djerry Maïga, Président de la Commission politique de la CMA. La Société civile y était représentée par Modibo Kadjoké, Chef de la Mission nationale d’appui à la réconciliation nationale.

Selon les organisateurs de cette rencontre historique,  l’objectif  était d’atteindre et de poursuivre les choses qui ne doivent pas s’arrêter en si beau chemin, à savoir rendre les vertus religieuses de plus en plus dynamiques dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et le radicalisme.

Donc, une rue portant le nom d’Allah C’est de sacrilège impardonnable. À quoi sert, donc, le Ministère des Cultes et des Affaires Religieuses ? Où sont alors nos Leaders religieux ?

Le Fouineur

Rédaction

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