jeudi 28 mars 2024
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Promotion des sciences et des technologies au Mali : Un salon sur les grandes prouesses scientifiques de l’agriculture au Mali

Le Journal des Sciences et des Technologies au Mali (JSTM) a organisé le premier salon scientifique sur l’agriculture. Il a été ouvert pour deux jours, le vendredi 1er décembre à l’ex CRESS de Badalabougou par Abdoulaye Dabo, représentant la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. C’était en présence du Doyen de la FAST, Fama Tangara et du chargé de communication du JSTM, Mariam Sidibé.
« Les grandes prouesses scientifiques de l’agriculture au Mali », c’est le thème de la 1ère édition du salon scientifique sur l’agriculture. Organisé par le Journal Scientifique et des Technologies au Mali (JSTM), le salon s’est tenu du 1er au 2 décembre à l’ex CRESS. Il avait au menu : des conférences-débats sur plusieurs sous-thèmes ; au nombre desquels : « Quelle recherche pour quelle agriculture ? Les niveaux de production de l’office du Niger, résultats d’un ensemble d’innovations techniques et technologiques. Le rôle clé de l’innovation pour une production durable ».
Au Mali le secteur agricole constitue la principale source de revenus pour les populations. Or son développement nécessite la mise en œuvre des initiatives scientifiques et technologiques. C’est pour promouvoir ces initiatives, à travers la vulgarisation appropriée des résultats de recherche scientifique que le Journal des Sciences et des Technologies au Mali (JSTM) a bâti son champ d’intervention.
Selon Mariam Sidibé, responsable communication du JSTM, ce journal offre l’opportunité aux chercheurs maliens de faire consommer par la population leurs produits de recherche. Porté sur les fonds baptismaux il y a deux ans, selon elle, le JSTM a connu un début timide avec une vue moyenne de 500 lecteurs par jour sur le web à travers le monde. Selon elle, le journal fait beaucoup d’autres activités relatives à la promotion des sciences et des technologies. Elle a révélé qu’au Mali le journal a été contraint d’arrêter la publication de son magazine à sa troisième édition, par manque de lecteurs.
A sa suite, le doyen de la Faculté des Sciences Techniques et de la Technologie de Bamako (FAST), Fama Tangara dira que le JSTM est une partie intégrante de l’Université des Sciences, des Techniques et Technologiques de Bamako (USTTB).
Selon lui, les sciences et les techniques au Mali ont longtemps été reléguées au second plan. Mais grâce aux efforts d’un certain nombre d’acteurs dit-il, le secteur commence à sortir de l’ornière. Pour lui, cela s’explique par une bonne communication autour des sciences et des technologies. Pour preuve, soutient-il, la FAST a enregistré cette année le plus grand taux d’inscription avec un effectif de plus de seize mille étudiants. Cela est une première dans l’histoire de cette école, selon lui.
Avant de terminer, il a exhorté les chercheurs à se rendre davantage disponibles pour l’équipe du JSTM afin que le résultat espéré soit atteint.
A son tour, Abdoulaye Dabo, le représentant de la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, a rappelé que les innovations technologiques et scientifiques sont les piliers essentiels pour le développement de tout pays. C’est conscient de cela, dit-il, que la communauté scientifique du Mali a élaboré au mois de juin dernier, la politique nationale des sciences et dégagé les grandes orientations de la recherche au Mali. Ces documents ont été adoptés par le gouvernement pour la période 2017 – 2025.
Pour lui, cette action comme d’autres traduit la volonté du gouvernement à accompagner la promotion des sciences et des technologies. Cependant si le gouvernement accorde une importance particulière à la promotion des sciences et des technologies, regrette-t-il, les scientifiques peinent toujours à vulgariser les résultats de leurs recherches. D’où tout l’intérêt du Salon du JSTM dédié aux prouesses de la recherche scientifique de l’agriculture au Mali.
Selon Abdoulaye Dabo, le choix de ce thème n’est pas fortuit. Pour cause dit-il : « L’indépendance d’un pays n’est assurée que par sa capacité d’auto suffisance alimentaire».
Par Moïse Keïta LE SURSAUT

Djibril Coulibaly

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