jeudi 28 mars 2024
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Procès d’Al Faqi à la CPI : De 9 à 11 ans de prison ferme requis contre l’accusé

Le Bureau du Procureur de la Cour pénale internationale  a bouclé, hier mercredi, la présentation des éléments à charge contre le djihadiste Ahmad Al Faqi Al Mahdi pour la destruction des Mausolées de Tombouctou. Après présentation de son réquisitoire aux juges sur la peine, le Bureau du Procureur requiert une peine de 9 à 11 ans de prison ferme contre l’accusé. Cela,  à cause du remord exprimé à l’ouverture du procès et sa coopération dans les différentes auditions.

 

Le Bureau du Procureur réclame une peine de 9 à 11 ans d’emprisonnement ferme contre l’accusé, au regard, dit-il, du «remord exprimé à l’ouverture du procès et sa coopération dans les différentes auditions» .

Selon nos confrères du studio Tamani, pour le Bureau du Procureur, la présentation des éléments à charge prouvent à suffisance qu’Ahmad Al Faqi a pris une part active dans la destruction des mausolées de Tombouctou. Vu qu’il avait la confiance des Chefs d’Ançardine, l’accusé a eu à agir avec ce titre et a ordonné et aidé à la destruction des Mausolées et édifices religieux.

Dans son réquisitoire, le Bureau du Procureur a pris en compte des circonstances atténuantes pour Ahmad Al Faqi, notamment son  pardon au premier jour du procès et sa décision de plaider coupable ainsi que le remord exprimé à l’adresse des populations de Tombouctou et du Mali. C’est compte tenu de ces éléments que  le Bureau du Procureur a requis une peine de 9 à 11 ans d’emprisonnement contre le destructeur des mausolées de la ville de sainte  de Tombouctou. Selon l’accusation, cette peine s’inscrit dans le cadre de l’entente intervenue entre l’accusé et le Bureau du Procureur. L’entente qui n’engage pas les juges, prévoit que si l’accusé plaide coupable, le Procureur pourrait requérir une peine de 9 à 11 ans de prison. Cela à condition aussi que l’accusé ne fasse pas appel de sa condamnation.

Une entente entre le Procureur et les Avocats d’Ahmad Al Faqi Al Mahdi que n’approuvent pas les associations maliennes des Droits de l’Homme (AMDH).  Elles se disent inquiètes tout en dénonçant la peine de prison de 9 à 11 ans requise contre l’accusé. Elles s’inquiètent pour la suite réservée aux autres plaintes déposées contre Al Faqi. Pour, notamment, des cas de viols et de mariages forcés.

Adama A. Haïdara : LE COMBAT

COULIBALY

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