jeudi 28 mars 2024
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Politique : La relativité dans R, dans Sinko et Rasta

La vérité a fini par apparaître mais il faut tout relativiser pour mieux comprendre. Protagoras, philosophie grec et stoïcien, à la question de savoir quelle est l’origine des choses, répondait que « tout est relatif. » La démission du général Sinko a provoqué des rumeurs les plus folles. Mais la vérité commence à apparaître de manière relative.
Qui pouvait penser qu’un général de l’armée, en cette période historique du pays, ose laisser tomber l’uniforme pour s’engager en politique. Du coup, les esprits commencent à scruter les horizons les plus divers afin de comprendre les causes réelles d’un tel geste. De cet acte, il ressort que l’ancien général désormais civil est prêt pour la bataille politique afin d’apporter la vraie alternance en 2018. Comme leçon de morale, il est mieux de retenir que la politique est une initiation à la sorcellerie blanche et se fera au fil des ans et non à coup de baguette magique. Et pour donner raison aux rumeurs, Moussa Sinko Coulibaly, après sa démission commence à vomir morceau par morceau le régime IBK : « IBK n’a aucun bilan à présenter ; il faut l’alternance en 2018… ». C’est bien la preuve d’un virage à gauche : il est passé de l’uniforme à la politique.
Il a fallu recourir à une théorie mathématique « la relativité dans R » pour comprendre par quelle porte veut-il rentrer pour faire cette politique qui est devenue sa nouvelle « écharpe ». Dans ses sorties, certaines expressions utilisées nous renvoient chez le « dieu » de l’alternance 2018, Ras Bath. De là, on comprend aisément qui travaille pour qui.
Ras Bath avait affirmé les mêmes phrases depuis le début de la fin de la lutte contre la révision constitutionnelle, menée par la plateforme AN TE A BANA. Avec l’affirmation de l’alternance 2018, tous les ténors des partis politiques qui gonflaient les rangs de cette plateforme, avaient joué au sourd-muet. Ce qui a poussé le guide de la nouvelle génération a accéléré la mise en place de cette alternance. Tous se demandaient pour qui milite-t-il ? Car, il avait assuré les plus pernicieux des sceptiques qu’il ne sera pas candidat en 2018 mais qu’il donnerait des consignes de vote.
Cette consigne ne sera visiblement pas donnée ni en faveur de Soumaila Cissé de l’URD ni à Moussa Mara du parti YELEMA et encore moins à Tiéblé Drame du PARENA. Avec les similitudes des propos de Ras Bath et de Moussa Sinko Coulibaly, nous comprenons hypothétiquement que Rasta balayait la place publique pour cet homme qui semble être le dernier larron dans la danse politique pour 2018. Probablement, le levier de l’alternance sera tenu en main par ce général à l’expérience au pluriel.
Milan Kundera, dans un extrait d’un « Entretien avec Antoine de Gaudemar en février 1984 » avait affirmé que « tout mouvement politique est fondé sur le kitsch, sur la volonté de séduire ». Au général d’être à la manœuvre politique pour maintenir les potentiels électeurs déjà séduits par le nouveau prophète d’une certaine catégorie de jeunes.
M. Eyquem LE CONFIDENT

Djibril Coulibaly

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