vendredi 19 avril 2024
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Orientation des élèves admis au DEF DE LA session 2018 : Euthanasie politique

Au moment où certains ont leur Bac à 18 ans, le Gouvernement pratique l’euthanasie (cette pratique médicale consiste à aider un malade à mettre fin à ses jours) pour d’autres, en les admettant à l’âge de 17 ans au lycée pour les inciter tout juste à l’abandon des études. 

Un adolescent de cet âge au lycée ne pourra pas supporter les contraintes scolaires (aller presque tous les matins à 8 heures et quitter l’établissement dans l’après-midi). C’est pourquoi, il fallait plutôt les orienter dans les écoles professionnelles pour les permettre de lier rapidement et utilement la théorie à la pratique.  Après une longue période d’attente et de stress pour les parents, ces élèves ayant composé du 4 au 6 juin 2018, sur décision du Centre national des examens et concours de l’éducation, sont fixés au finish sur leur sort. Les résultats des orientations ont été rendus publics, le mardi dernier, après environ cinq mois de chômage pour de jeunes accusés de baisse de niveau. Ainsi, sur les 175.000 admis, seulement 41.000 ont été orientés. Sur ce nombre, 17.000 ont été orientés dans les lycées, dont un nombre important dans le public. La gestion de cette masse scolaire commence déjà à inquiéter certains chefs d’établissements.  Certains lycées de la place ont reçu presque 1000 nouveaux élèves et pourtant aucune disposition d’ordre infrastructurel n’avait été prise pour accueillir de tels effectifs pléthoriques au compte d’une seule année scolaire. Cette volonté de spolier les écoles privées d’un nombre conséquent d’élèves émane de la volonté personnelle du Premier Ministre, Soumeylou Boubèye Maïga.

Chaque année, le Département met les élèves dans des conditions difficiles de pouvoir bâtir un jour le Mali. Dans un pays, l’éducation doit être traitée avec  plus de sérieux dans son ensemble pour  un bon apprentissage avec  des examens fiables. Faire des examens même s’il n’y a pas eu d’école ou d’études durant l’année scolaire ? Ainsi, au moment des examens, chacun croise les bras,  la plupart d’entre eux  comptant sur un miracle ou  la fuite des sujets pour s’en sortir. Les autorités compétentes n’ont aucune maitrise du système éducatif  dont la crise va de mal en pis.

Mahamadou Yattara : LE COMBAT

 

Rédaction

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