jeudi 28 mars 2024
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Mois de jeûne et de soudure: Commerçants importateurs et détaillants baissent les prix des produits de première nécessité

Les produits de première nécessité connaissent désormais une baisse considérable afin de permettre aux populations de faire face à la période de soudure et le mois de Ramadan qui arrivent. C’est l’information donnée par la direction nationale du commerce et de la concurrence, après une rencontre tenue hier, mercredi 17 mars 2021 à ladite direction avec les commerçants importateurs appelés aussi grossistes et les détaillants.

Le ministère du Commerce et de la Concurrence a entamé une série de rencontres pour échanger avec les acteurs du commerce dans le cadre d’un possible ajustement des prix de produits, particulièrement de première nécessité. Cette fois, la direction nationale du commerce et de la concurrence (DNCC) a échangé avec les importateurs et les détaillants. “Ce matin c’est le tour des importateurs et des détaillants avec qui l’état a signé un cahier de charge pour la commercialisation de certains produits de première nécessité. Ces produits ont fait l’objet directement ou indirectement d’une subvention de l’état et ceux qui n’ont pas été subventionnés ou d’allègements fiscaux. En ce qui concerne les produits ayant fait l’objet de l’accompagnement  du gouvernement en termes de subvention, il était question d’amener les acteurs du secteur de distribution c’est-à-dire des grossistes-importateurs, les demi-grossistes et les détaillants à maintenir le prix en deçà des prix plafond et de les appeler à maintenir le niveau des prix sinon à fournir les efforts de les ramener à la baisse’’, a affirmé Boucadary Doumbia, directeur du commerce à la fin de la rencontre. Selon lui, depuis le mois janvier, il y a une tendance à la baisse des produits de première nécessité, même si pour certains, les difficultés demeurent.

Si ce dernier rassure que les échanges ont permis d’appelé au respect strict des engagements sur le respect des prix des produits subventionnés, l’occasion a permis également de demander aux importateurs de s’engager à maintenir ces prix et garder la stabilité des  produits non subventionnés pour que la situation sur le marché international et de la pandémie s’apaisent.

Soulignons que l’état a accompagné certains nombres de produits dans le cadre de la maitrise des effets de la COVID-19. Il s’agit du riz brisure non parfumé qui est vendu à un prix plafond de 300000 FCFA la tonne dont le prix du Kilogramme est fixé à 350 FCFA ; l’huile locale  qui sera vendue à 650F le litre, le sucre à 500F le kilogramme.

Selon le directeur, pour le respect des nouveaux prix, “nous avons renforcé les équipes de contrôle au niveau de services régionaux’’. Depuis le mois de janvier à ce jour, plus de 10000 points de vente ont été visités et des procès-verbaux de constatations d’infractions ont été délivrés à l’encontre des contrevenants. “Beaucoup ne respectent pas les prix fixés. Maintenant, les équipes veillent également au respect des principes de la concurrence et luttent inlassablement contre la fraude et la concurrence déloyale et en matière de protection du consommateur. Nous sommes très regardants’’, a-t-il déploré puis rassuré.

 

Mama Niangadou, porte-parole du groupement des commerçants importateurs des denrées de première nécessitée, a de son côté, rassuré que les importateurs nationaux veillent à ce que le prix ne puisse augmenter cette année.  “Nous allons tout faire pour maintenir nos prix, sinon diminuer parce que nous sommes aussi des acteurs avec les difficultés liées à la pandémie. Nous voulons tout faire pour que le prix ne monte pas parce qu’on a assez souffert. Nous avons une convention avec l’État, et nous allons tout faire pour que le prix fixé puisse diminuer’’, a-t-il confirmé. Par ailleurs, il rassure que le stock est suffisant pour assurer la période du jeûne et de soudure qui arrive.

“Les déclarations nous rassurent, nous sommes le dernier maillon de la chaine de distribution et nous sommes en contact direct avec les consommateurs. Si les grossistes qui sont nos fournisseurs rassurent la population, nous ne pouvons qu’en être très heureux et nous nous chargerons aussi d’appliquer à la lettre ce qu’ils ont dit’’, a par ailleurs laissé entendre Arbert Maïga, porte-parole de la coordination des associations des groupements de commerçants détaillants du Mali. Il s’est dit rassuré que les différents acteurs parlent le même langage, celui de contribuer à socialiser le mois de Ramadan.  “Il faut qu’au Mali, qu’on se dise que le mois n’est pas une occasion pour tirer profit de quoi que ce soit. C’est pour apporter la stabilité, le vivre ensemble, apporter tout le confort et toute la quiétude pour la population, a-t-il conclu.

Bourama Kéïta LE COMBAT

Djibril Coulibaly

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