samedi 20 avril 2024
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Malgré les récentes mesures prises par les autorités : de violents affrontements ont fait des dégâts à la  Faculté de droit public

Malgré les efforts des nouvelles autorités pour refonder l’école malienne, force est de constater que la violence en milieu scolaire et plus particulièrement universitaire est loin de cesser. Selon certains médias, plusieurs coups de feu ont été entendus lundi dernier à la Faculté de droit public (FDPU) de l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB).

Il n’y a pas eu de perte en vie humaine, c’est peut-être la bonne nouvelle. Mais selon les mêmes médias, la bagarre a fait des blessés et des dégâts matériels chez le personnel enseignant avec des véhicules endommagés (des vitres et des phares brisés par des tirs à balles réelles).

Aux dires du secrétaire principal de la FDPU, Mamadou Fomba, les échanges de tirs provenaient de groupuscules d’étudiants à la conquête de leadership au sein de la Faculté. Et pourtant, récemment, la mort d’un étudiant los des affrontements entre les étudiants. Plusieurs observateurs avaient appelé à exclure les étudiants dans la gestion des affaires universitaires. Mieux, il fallait « tarir » les sources de financement des étudiants afin de décourager les prétendants aux postes de responsabilités qui sont d’ailleurs source de violences dans les universités au Mali.

Pour ce cas précisément, les affrontements opposaient probablement le camp du secrétaire général du comité local de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) de la FDPU, Yacouba Traoré, à celui du président de la commission de contrôle, Sékou Kèmènani. Il s’agit d’une «guerre» de positionnement en vue de la prochaine élection du bureau de l’AEEM comme cela a toujours été par le passé.

Selon certaines, sources, à la suite de ces affrontements, les éléments du commissariat du 1er arrondissement et du Camp I sont intervenus pour ramener le calme et ensuite une enquête est ouverte pour déterminer les constances des affrontements. De toute évidence, les noms des deux leaders estudiantins (Yacouba Traoré et Sékou Kèmènani) ont été fournis aux forces de l’ordre afin de poursuivre les investigations. Au Moins un étudiant en possession d’une arme aurait été identifié de même qu’un pistolet  a été ramassé sur place par les forces de l’ordre. Les autorités universitaires qui assurent suivre les enquêtes avec toute l’attention requise ne manquent pas de souligner des poursuites judiciaires contre ceux ou celles qui seront identifiés comme les auteurs des incidents.

Toutefois, ces violences reprennent au lendemain d’une rencontre sur la question présidée par le Premier ministre Moctar Ouane tenue le 28 novembre dernier à la Primature.

Le Premier ministre de la Transition, Moctar Ouane, avec les acteurs de l’école sur les recommandations du Forum national sur la violence en milieu universitaire et son plan d’action. Plusieurs mesures étaient annoncées pour redorer l’image de l’école malienne surtout bannir toutes formes de violence en milieu scolaire et universitaire. Malgré ce forum, la violence est loin de prendre fin. C’est le moment à jamais pour que l’autorité crève cet abcès devenu puant.

Bourama Kéïta

Djibril Coulibaly

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