vendredi 29 mars 2024
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Le Maréchal Idriss Déby Itno du Tchad mort « sur le champ de Bataille « : Les généraux et les colonels des salons climatisés ridiculisés au Mali  

On pourrait se demander quelles relations les membres de la junte au pouvoir au Mali ont avec le décès du Président tchadien. Évidemment, le décès de ce chef de guerre, soulève des vaguent d’insultes à l’encontre des militaires du Mali ayant pris le pouvoir le 18 août 2020 à la suite d’un putsch contre l’ancien président IBK.

Autant la mémoire de cet homme est saluée par toute l’Afrique, que la main basse faite sur son pays n’est plus sujet à discussion. Comme partout ailleurs, la mort du Président du Tchad, Idriss Deby Itno, fait un grand débat partout et surtout sur les réseaux sociaux ou l’homme ne manque pas d’éloges dus à son rang et à la hauteur de son panafricanisme.

Par contre, c’est l’occasion choisie par certains Maliens de clasher leurs hauts gradés qu’ils qualifient de “généraux de Salon’’. D’autres vont jusqu’à dire que le “Maréchal tchadien mort au front dépasse 300 colonels maliens réunis. “ Façon dont les gens taclent nos colonels après la mort du Maréchal Deby, si j’étais Assimi Goita, dès demain j’allais inviter Iyad Aghali pour un face-à-face au boulevard de l’indépendance’’, se moque un internaute sur sa page.

“ Du calme !  Il se pourrait qu’un de nos colonels aille prendre son courage à deux mains et aller capturer Iyad Ag Aly ou Amadou Kouffa.  Ne les jugeons pas trop vite. Car tout peut arriver’ ’affirme un autre sur sa page en sourire.

Plusieurs sont les Maliens qui ne comprennent pas jusqu’alors la raison pour laquelle les officiers supérieurs refusent d’aller au front en se garant dans les salons climatisés de Bamako alors que les terroristes occupent du terrain et sèment la désolation au sein de la population. Pour les Maliens, la mort de Président Idriss Déby Itno au front  est plus qu’un symbole de patriotisme et d’amour pour son pays contrairement aux généraux et colonels qui se bombent la torse à Bamako. Beaucoup d’entre eux ne connaissent même pas Ségou et Mopti ou l’insécurité règne.

Cette situation est également décriée par les politiques qui pensent que “les militaires maliens ont troqué leurs tenues contre les vestes laissant les militaires des autres pays combattre les terroristes’’.

Certains vont jusqu’à dire qu’il est temps que les grades de colonel et général cessent d’être attribués dans les salons de Bamako et soient désormais attribués au front comme le font les Tchadiens pour rendre notre armée plus compétitive et engagée pour le pays. Comment un Maréchal et de surcroît un président de la République et son fils peuvent-ils se rendre au front pour combattre alors que nos simples colonels et généraux fuient le combat ? Que les grades soient attribués à la hauteur de l’engagement et du sacrifice du militaire méritant et non sur la base d’amitié et de copinage comme on en distribue au Mali. Les grades doivent cesser d’être des “frounfroun’’ (beignets), distribués dans les carrefours de Bamako. Chers colonels et généraux, votre place est au front et non dans les salons. Faites-vous respecter comme Idriss Deby Ithno et rentrez dans l’histoire en se sacrifiant pour le Mali pour lequel vous avez prêté serment.

Pendant que le fils de Déby était blessé au front dans le nord au Mali à la tête d’un commandement militaire, les nôtres dormaient. Qui peut contester son grade de général de corps à 37 ans qui lui donne le privilège de diriger la transition ? Osez vous sacrifier, chers soldats !

La Rédaction LE COMBAT

Djibril Coulibaly

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