jeudi 28 mars 2024
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L’année scolaire prolongée d’un mois: Des doutes planent sur l’exécution normale des programmes  

Pour permettre aux élèves en général de rattraper au moins un peu de temps et en particulier aux candidats des différents examens de se préparer davantage et mieux pouvoir faire face aux différentes épreuves qui pointent à l’horizon, le Ministre de l’Education Nationale, Tioulenta Témoré, a rencontré, le lundi les DAE, pour une fin d’année escomptée. C’est ainsi qu’à  la suite des échanges, l’année a été prolongée jusqu’à  fin juillet prochaine (date retenue comme début des vacances).

 

L’école malienne a été secouée par des grèves intampestibles qui, l’on se rappelle bien, allaient presque aboutir à une année blanche. Des négociations à la dernière minute ont permis (suite à un accord conclu entre les deux parties permettant aux classes de rouvrir les portes et fenêtres), six mois, après leur fermeture, la reprise des cours.

Pour rattraper le temps perdu, des propositions ont été faites. Propositions de décalage de l’année scolaire afin de permettre aux élèves et surtout les candidats des différents examens (DEF, CAP, BT et BAC) de se réinitialiser les mémoires et faire face à leurs épreuves de composition et d’examens selon les niveaux.

Pour ce faire, le Ministre Professeur Tioulenta Témoré aurait rapproché les DAE le lundi dernier. Une rencontre qui a permis de statuer sur l’éventuelle prolongation des cours d’un mois ;  c’est-à-dire jusqu’à fin juillet. Aussitôt prononcé à la télé, aussitôt des propos douteux se sont fait remarquer dans les rues, aux grins, dans les familles. Au fond, tout le monde se demande objectivement si les enseignants auront la possibilité d’épuiser normalement les cours. En cette période hivernale qui s’annonce risquées ici à Bamako (deux inondations fontes ont causé d’importants dégâts matériels et de pertes en vies humaines). Il apparait, cependant, que des zones seraient impraticables voire dangereuses pour que les parents puissent envoyer leurs enfants à l’école ; des zones qui ont fait objet d’inondations. Une prolongation qui entre d’emblée en déphasage avec les réalités des zones reculées où l’enfant est contraint d’exécuter l’intérêt de la famille pendant l’hivernage : travaux champêtres, travaux de ménage, petit commerce, etc. Aussi, il y a des risques dans certaines zones du Centre du Mali en période de fortes pluies.

En tout état de cause, les parent d’élèves auraient pris bonne note de cette décision du nouveau Ministre et souhaite que l’Etat arrive à trouver toutes les dispositions requises afin de renouer avec une école au sens large du terme.

Moctar  N’Diaye LE COMBAT

Djibril Coulibaly

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