jeudi 25 avril 2024
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LAFIABOUGOU BOUGOUDANI: Une dame égorgée par son époux !   

 

 

Par jalousie, un blanchisseur a mis fin aux jours de sa propre épouse en l’égorgeant. Le crime s’est déroulé à Lafiabougou.  

La jalousie est une autre réalité à laquelle certaines personnes s’adonnent. Ils mettent fin aux jours de leurs partenaires par jalousie. Dans plusieurs de nos foyers, la jalousie serait l’une des causes de la fin de l’union ou d’autres liens. À cet effet, un blanchisseur a mis fin aux jours de sa propre épouse par excès de jalousie. La source bien informée affirme que, l’assassin réside à Lafiabougou Bougoudani non loin du lieu de découverte du corps sans vie de sa femme égorgée.

Interrogés sommairement après leur conduite au commissariat, ils ont, sans ambages, reconnu les faits qui leur sont reprochés. Quant à son complice, un jeune d’une vingtaine d’années, il a avoué qu’il a aidé l’assassin à se débarrasser du corps à cause pour une somme de 1000 FCFA.

Cependant, en attendant la clôture de l’enquête, ces 2 vampires sont en garde à vue au Commissariat de Police du 5e arrondissement pour enquête. Toutefois, c’est grâce à un appel à témoin lancé par le 5earrondissement que ces individus ont été identifiés.

Le mari reconnaît le fait, la jalousie serait le mobile, selon ses déclarations primaires, par lesquelles lui-même reconnaissait que « keleya magni» (la jalousie n’est pas bonne). Ainsi, le 5e arrondissement et le parquet de la Commune 4 remercient les populations de leur collaboration grâce à laquelle ces gens ont été, dans un bref délai, alpagués.

À cet effet, ils demandent aux uns et aux autres de s’abstenir de publier et de partager sur les réseaux sociaux les images d’un tel drame. Les images en question, malheureusement relayées sur le réseau, sont choquantes et heurtent les sensibilités. Une enquête est en cours pour situer les responsabilités. À cette occasion, il est aussi noté que le partage de telles images tout comme une fausse info ou une info dont on ne connait ni la source ni l’intention, vous rend complice de son auteur.

Il en est de même du fait de commenter dans les mêmes termes ou des propos similaires, une publication de haine, de chantage, de menace, de propagande, de manipulation, de l’opinion, de dénigrement ou de calomnie, etc., faite contre autrui ou pour déstabiliser l’ordre public.

Désormais, ceux qui s’adonnent à de tels partages et commentaires sous publications seront interpellés et poursuivis pour complicités. Sachons quoi publier, quoi partager, quoi commenter, et dans quels termes. Utilisons les réseaux sociaux à bon escient. Si la sensibilisation ne marche pas, on fera recours à la répression dans l’intérêt général.

Pour rappel, une dame s’est donné la mort à cause par jalousie pour ne pas voir sa coépouse. Elle avait la quarantaine révolue et vivait en parfaite harmonie avec son époux Mamadou Simpara, avec qui elle a eu de nombreux enfants, dont la première fille est même mariée.

Selon nos sources, tout allait bien dans le couple jusqu’au mois d’avril dernier où Mamadou Simpara s’engage en secondes noces. Awa n’en croyait pas, elle aurait commencé à fréquenter les personnes de bonne volonté, les amis et parents de son mari pour le dissuader de son projet de mariage. Rien n’y fit, car le mari maintient le cap et le mariage est célébré, lors des mariages collectifs des Banambais (Banamba Kognon).

La nouvelle mariée intègre son foyer, mais Awa ne digère toujours pas. C’est ainsi qu’elle a multiplié les tractations, mais se heurte à la décision ferme de son mari. À la grande surprise de la famille, Awa aurait profité de l’absence des uns et des autres pour sauter dans le puits familial pendant la nuit. D’autres cas ont été enregistrés pour la même cause.

Lassana SOW   LE COMBAT

Djibril Coulibaly

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