jeudi 18 avril 2024
Accueil | Important | La grande mosquée de Bamako, a servi de cadre, le samedi 12 novembre , à la tenue d’une conférence de protestation contre la dégradation des mœurs et des actes de troubles à l’ordre publique sur initiative de la Ligue Malienne des Imams et Erudits pour la solidarité Islamique (LIMAMA). L’évènement a enregistré la présence de plusieurs personnalités religieuses et administratives. Au présidium, avaient pris place : le président du Haut Conseil Islamique du Mali, Mohmoud Dicko, le guide spirituel de l’association Ançardine, Cherif Ousmane Madani Haïdara, le chef de cabinet du ministère des Affaires religieuses et de culte, Habib Kane. Une déclaration, rendue publique par le coordinateur des chefs de quartier de Bamako, Bamoussa Touré, comporte six points, six points importants sur lesquels, la LIMAMA résume sa perspective pour contrecarrer l’ampleur du danger que constitue la dégradation des mœurs. Bien avant de porter à la connaissance du public ces recommandations, le coordinateur des chefs de quartier, Bamoussa Touré commence par se prononcer sur la dégradation des mœurs à Bamako. Depuis quelques années maintenant, précisera-t-il, le tapage nocturne a pris une forme extrême, car il s’agit de soirées musicales qui réunissent tous les ingrédients du vice : consommation abusive d’alcool et de drogue, etc. Pour lui : « Tout, cela se conclut par une scène à laquelle l’on a du mal à croire : l’accouplement en public du garçon le plus vicieux avec la fille la plus éhontée » a-t-il déclaré. En passant en revue les recommandations formulées par la LIMAMA, il mentionnera le renforcement de l’éducation civique et morale dans tous les ordres d’enseignement, afin que les jeunes gens apprennent aussi à respecter la personne humaine, les biens publics et à aimer leur patrie. Comme deuxième recommandation, il a cité l’enseignement du code de la route afin que les jeunes apprennent les règles de la circulation, ainsi que la connaissance de leurs droits sur la route pour mieux exercer leurs devoirs. La règlementation de la tenue scolaire est la troisième, à condition que les tenues soient décentes et qu’elles soient les mêmes de Bamako comme dans toutes les villes et villages du Mali. Le coordinateur, soulignera l’existence de plus de bars que de lieux de culte à Bamako, après quoi, il mentionnera la redynamisation de la commission nationale de censure. Avant de proposer que la télévision nationale consacre plus de temps aux émissions éducatives et aux bonnes pratiques. Enfin, la sixième recommandation consiste à interdire aux imams de prendre part à toute activité organisée par une personne qui encourage ou qui organise du ‘’balani show’’. Prenant la parole à sa suite, le guide spirituel de l’association Ançardine, Cherif Ousmane Madani Haïdara, n’y est pas allé avec le dos de la cuillère contre ce phénomène. D’entrée de jeu, il déclare : « Le combat contre la dégradation des mœurs est le combat des imams et des leaders religieux» avant de préciser que ces deux groupes qui sont les plus écoutés et les plus respectés, peuvent changer les comportements des fidèles s’ils décident de rester derrière les préceptes de Dieu et de prêcher exactement selon sa volonté. Pour lui, les paroles prêchées dans les mosquées ne correspondent pas aux besoins, chose qui, selon lui, est la cause principale de la situation de dégradation des mœurs. « Si les leaders religieux acceptent de prêcher la vérité de Dieu aux fidèles dans les mosquées, la foi qui les a conduits dans ce lieu, leur permettra également de cheminer selon la volonté de Dieu » a-t-il déclaré, avant d’ajouter que les leaders religieux répondront de leurs actes vis-vis des fidèles devant Dieu. Par Moïse Keïta

La grande mosquée de Bamako, a servi de cadre, le samedi 12 novembre , à la tenue d’une conférence de protestation contre la dégradation des mœurs et des actes de troubles à l’ordre publique sur initiative de la Ligue Malienne des Imams et Erudits pour la solidarité Islamique (LIMAMA). L’évènement a enregistré la présence de plusieurs personnalités religieuses et administratives. Au présidium, avaient pris place : le président du Haut Conseil Islamique du Mali, Mohmoud Dicko, le guide spirituel de l’association Ançardine, Cherif Ousmane Madani Haïdara, le chef de cabinet du ministère des Affaires religieuses et de culte, Habib Kane. Une déclaration, rendue publique par le coordinateur des chefs de quartier de Bamako, Bamoussa Touré, comporte six points, six points importants sur lesquels, la LIMAMA résume sa perspective pour contrecarrer l’ampleur du danger que constitue la dégradation des mœurs. Bien avant de porter à la connaissance du public ces recommandations, le coordinateur des chefs de quartier, Bamoussa Touré commence par se prononcer sur la dégradation des mœurs à Bamako. Depuis quelques années maintenant, précisera-t-il, le tapage nocturne a pris une forme extrême, car il s’agit de soirées musicales qui réunissent tous les ingrédients du vice : consommation abusive d’alcool et de drogue, etc. Pour lui : « Tout, cela se conclut par une scène à laquelle l’on a du mal à croire : l’accouplement en public du garçon le plus vicieux avec la fille la plus éhontée » a-t-il déclaré. En passant en revue les recommandations formulées par la LIMAMA, il mentionnera le renforcement de l’éducation civique et morale dans tous les ordres d’enseignement, afin que les jeunes gens apprennent aussi à respecter la personne humaine, les biens publics et à aimer leur patrie. Comme deuxième recommandation, il a cité l’enseignement du code de la route afin que les jeunes apprennent les règles de la circulation, ainsi que la connaissance de leurs droits sur la route pour mieux exercer leurs devoirs. La règlementation de la tenue scolaire est la troisième, à condition que les tenues soient décentes et qu’elles soient les mêmes de Bamako comme dans toutes les villes et villages du Mali. Le coordinateur, soulignera l’existence de plus de bars que de lieux de culte à Bamako, après quoi, il mentionnera la redynamisation de la commission nationale de censure. Avant de proposer que la télévision nationale consacre plus de temps aux émissions éducatives et aux bonnes pratiques. Enfin, la sixième recommandation consiste à interdire aux imams de prendre part à toute activité organisée par une personne qui encourage ou qui organise du ‘’balani show’’. Prenant la parole à sa suite, le guide spirituel de l’association Ançardine, Cherif Ousmane Madani Haïdara, n’y est pas allé avec le dos de la cuillère contre ce phénomène. D’entrée de jeu, il déclare : « Le combat contre la dégradation des mœurs est le combat des imams et des leaders religieux» avant de préciser que ces deux groupes qui sont les plus écoutés et les plus respectés, peuvent changer les comportements des fidèles s’ils décident de rester derrière les préceptes de Dieu et de prêcher exactement selon sa volonté. Pour lui, les paroles prêchées dans les mosquées ne correspondent pas aux besoins, chose qui, selon lui, est la cause principale de la situation de dégradation des mœurs. « Si les leaders religieux acceptent de prêcher la vérité de Dieu aux fidèles dans les mosquées, la foi qui les a conduits dans ce lieu, leur permettra également de cheminer selon la volonté de Dieu » a-t-il déclaré, avant d’ajouter que les leaders religieux répondront de leurs actes vis-vis des fidèles devant Dieu. Par Moïse Keïta

Le pôle spécialisé du tribunal correctionnel de la Commune VI et la Cour d’assises de Bamako, seuls compétents pour juger les infractions terroristes, ont à ce jour en charge plus de 100 dossiers, impliquant près de 300 personnes soupçonnées de terrorisme ou d’infractions connexes. L’information a été révélée par Mahamadou Yattara, substitut du procureur général près le Tribunal de Grande Instance de la Commune I. C’était le jeudi 10 novembre, au palais de la Culture ‘’Amadou Hampaté Ba’’ lors de la rentrée des Cours et Tribunaux, présidée par le chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Keïta.
Comme à l’accoutumée, le chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta, président du Conseil Supérieur de la Magistrature Suprême, a présidé le jeudi 10 novembre dernier, dans la salle Bazoumana Sissoko du palais de la Culture, la rentrée judiciaire des cours et tribunaux au titre de l’année 2016-2017, avec comme thème cette année : « La contribution de la Justice dans la lutte contre le terrorisme au Mali » ; thème dont la pertinence a été apprécié par le premier magistrat de la République, pour qui, le terrorisme constitue l’une des plus graves menaces à la paix et à la sécurité internationales.
« Notre pays, à l’instar de nombreuses autres régions du monde, fait face à ce terrible fléau du siècle qui menace à la fois l’état de droit et les libertés fondamentales des citoyens et des sociétés tout entières » a-t-il rappelé. Avant de souligner que la contribution de la justice dans la lutte contre le terrorisme est essentielle et incontournable.
Car dira-t-il, c’est sur la justice que reposent toutes les attentes et que se cristallisent toutes les attentions dans la recherche d’une solution d’éradication du terrorisme.
C’est la raison pour laquelle, dira le chef de l’Etat, le gouvernement a intégré, dans son arsenal juridique interne l’ensemble des accords, traités et conventions relatifs à la lutte contre le terrorisme et adapté ses mécanismes juridiques, judiciaires et institutionnels y afférents.
A son tour, le président de la Cour suprême, Nouhoum Tapily, ajoutera que les activités antiterroristes reposent, sur un processus de justice efficace, respectent les principes qui sous-tendent l’état de droit et les droits de l’homme.

Et selon lui, l’action de la justice peut aider à éviter une escalade de la violence et un recours à la force qui ne serait pas subordonné aux mesures de sauvegarde et de garantie des procédures prévues par la loi.

Le rapporteur général, Mahmadou Yattara, substitut du procureur général près le tribunal de Grande Instance de la Commune I, dira pour sa part que face à l’ampleur du phénomène terroriste qui ne cesse de s’accroitre, le législateur malien a mis en place des procédures et des dispositifs propres à sa répression.
Il s’agit entre autres de la loi N°13-016 du 21 Mai 2013 portant modification de la Loi N°01-080 du 20 Aout 2001 portant code de Procédure Pénale, adoptée pour mieux cerner les contours des actes terroristes afin de pouvoir les combattre. Mais aussi précise –t-il, des dispositions ont été prises contre le financement du terrorisme à travers l’adoption de la loi N°2016-008 du 17 maars 2016 portant loi Uniforme relative à la lutte contre le Blanchiment de Capitaux et le Financement du terrorisme.
Cette loi prévoit des sanctions pénales et administratives contre les auteurs de ces infractions.
A travers l’adoption de la loi modificative du 21 Mai 2013, poursuit le substitut du procureur général près le tribunal de Grande Instance de la Commune I, les instruments juridiques de lutte contre le terrorisme se sont renforcés par la création des autorités judiciaires spécialisées chargées de la poursuite des infractions terroristes telles que définies par la Loi N°08-25 du 23 Juillet 2008 qui a institué au Tribunal de Grande Instance de la Commune VI du District de Bamako, un pôle judiciaire spécialisé dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale.
Plus de 100 dossiers, impliquant près de 300 personnes soupçonnées de terrorisme ou d’infractions connexes traités par le pôle judiciaire spécialisé.
Ce pôle judiciaire, dira le rapporteur Mahamadou Yattara, continue de faire un travail remarquable en matière de lutte contre le terrorisme. Pour preuve, révèle-t-il, à ce jour, les magistrats ont en charge plus de 100 dossiers, impliquant près de 300 personnes soupçonnées de terrorisme ou d’infractions connexes.
Selon lui, les inculpations retenues contre ces personnes sont entre autres : association de malfaiteurs, détention et transport d’armes de guerre et de munitions, complicité d’acte de terrorisme intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle ou collective ayant pour but de troubler l’ordre public par l’intimidation ou la terreur, le financement du terrorisme.
Dans la même dynamique, le rapporteur Mahamadou Yattara, a révélé que 34 dossiers ont fait l’objet d’un règlement définitif, 10 dossiers ont été sanctionnés des non-lieux ; 04 ont été renvoyés en police correctionnelle étant retenus comme des délits, 24 dossiers ont été transmis au Parquet général près la Cour D’appel de Bamako dont 13 ont fait l’objet de jugement devant la Cour d’assises et les 11 autres restants seront enrôlés pour la session prochaine.
Au total, selon lui, 37 accusés ont été jugés aux dernières assises sur lesquels 04 ont été condamnés à perpétuité par contumace, 25, à la peine de mort par contumace ; 01 à 2 ans d’emprisonnement ferme, 01, à 5 ans de réclusion, 03 à 5 ans de prison dont 2 avec sursis ; 01, à 3ans d’emprisonnement ferme et 02 acquittés.
Des efforts qui selon lui, sont méconnus par l’opinion publique. Abel Sangaré LE SURSAUT

Djibril Coulibaly

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