Dans un communiqué, le Misère en charge de l’Administration Territoriale a publié la situation des Bureaux de vote où les élections ont été perturbées par des attaques à main armée et d’autres actes de violence. C’est notamment dans les Régions de Ségou, Mopti, Tombouctou et Gao à travers les cercles de Goundam, Ansongo, Macina, Niafounké, Bandiagara, Niono, Tombouctou, Gourma Rharous, Douentza, Youwarou, Djenné, Mopti et Téninkou.
Au total, il s’agit des 4632 Bureaux de vote dont 644 n’ont pas voté et 3988 ont voté, selon le même communiqué. Le communiqué du Ministre Ag Erlaf n’a pas pris en compte la Région de Kidal où la presse a annoncé que des obis sont tombées près d’un Bureau de vote à Tessalit.
Dans une sortie, hier, vers les 17 Heures, au Quartier Général du Président IBK, candidat à sa propre succession, son Directeur de campagnes est passé à côté de la réalité devant la presse nationale et internationale que le scrutin s’est déroulé « dans le calme et la sérénité sur toute l’étendue du territoire national». Ce dimanche était jour de vote avec le premier tour de l’élection présidentielle. 8 Millions de Maliens étaient appelés aux urnes dans 23 000 Bureaux de vote pour départager les 24 candidats. Une femme et 23 hommes sont en lice pour ce premier tour de la présidentielle. Avant de connaître les résultats provisoires puis définitifs, le premier point qui va intéresser les observateurs c’est la mobilisation. Le taux de participation sera-t-il important comme en 2013. Le vote est sous haute surveillance avec plus 30 000 hommes déployés sur l’ensemble du territoire national afin de sécuriser les Bureaux de vote. Plusieurs missions ont été déployées comme observateurs. C’est comme l’Union Européenne, l’Union Africaine, la CEDEAO ou encore l’Organisation internationale de la francophonie. Mais aucune de ces missions ne couvre l’intégralité du territoire national pour des raisons sécuritaires. Le parti s’est assigné une mission difficile ; celle de reconduire le locataire de Sebenikoro au moment où la majorité de ceux qui l’ont élu en 2013 s’apitoie en ces ternes « AN FILILA » « nous nous sommes trompés ».
Mohamadou Yattara : LE COMBAT