jeudi 28 mars 2024
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« GRANDE OFFENSIVE PRESIDENTIELLE POUR LES INFRASTRUCTURES » : Enfin, des raisons d’espérer!

En lançant mercredi dernier les travaux de construction de la route Banconi-Nossombougou, dans le cadre du programme baptisé « Grande offensive présidentielle pour les infrastructures », le président Ibrahim Boubacar Kéïta donne des motifs d’espoir à ses compatriotes qui scrutent l’horizon depuis quatre ans. Du coup, IBK donne le top départ de la mise en œuvre de son projet « Le Mali d’abord » dans lequel le candidat de 2013 promettait de « créer les conditions du vrai décollage économique du Mali ».
Dans son débriefing hebdomadaire du conseil des ministres du mercredi 3 mai 2017, le Porte-parole du gouvernement, Abdel Karim Konaté, dévoilait à la presse quelques repères de la Grande offensive présidentielle pour les infrastructures qui s’inscrit dans le cadre de la réalisation des projets routiers prioritaires 2016-2018.
Pour le seul mois de mai, seront lancés, en principe, sous la présidence du président de la République ou du Premier ministre ou encore du ministre en charge de l’équipement, les travaux de construction des routes Kangaba-Dioulafoundo-Frontière guinéenne ; Kayes-Sadiola-Kéniéba ; Yanfolila-Kalana-Frontière guinéenne ; et Barouéli-Tamani.
Au même moment que le ministre Konaté révélait ces grands chantiers de développement, le président Ibrahim Boubacar Kéïta présidait la cérémonie de lancement des travaux de la route Banconi- Dialakorodji-Safo-Dabani-Nossombougou.
Le mercredi 3 mai, dans l’après-midi, à Dialakorodji, la joie des populations bénéficiaires se mesurait aux moyens déployés pour l’accueil, moyens eux-mêmes proportionnels à l’importance de la (futur) route dans leur vie. Comme l’atteste le témoignage du maire de la localité, Oumar Dicko : « la nouvelle route permettra d’alléger le coût du transport et facilitera l’écoulement rapide des productions agricoles et maraichères vers les marchés du centre de Bamako tout en réduisant le nombre d’accidents et de destruction du matériel roulant ».
L’objectif de ce projet présidentiel dont le coût des travaux est estimé à 27,72 milliards de Fcfa (sur budget national) pour un délai d’exécution de 15 mois, est, en effet, d’atténuer les difficultés de circulation sur la route et de contribuer au développement économique et social du pays.
Pour plusieurs observateurs, ce premier grand chantier des infrastructures d’Ibrahim Boubacar Kéïta est le symbole marquant d’un Mali qui bouge, se construit et se forge une vision à long terme de son développement. Car, l’initiative permettra d’augmenter le taux de mobilité avec la décongestion du trafic à l’intérieur des villes de Kati et Bamako ainsi que l’amélioration de la sécurité et de la qualité de vie des citoyens par la mise en place d’ouvrages modernes, d’une part. Et d’autre part, la création d’un millier d’emplois directs et indirects, de 10 hectares de bosquets villageois et de 11 points d’eau équipés de pompe à motricité humaine, ainsi que la plantation de 4000 arbres.
A Dialakorodji, le président IBK, qui a lancé les travaux à bord d’un bulldozer, a humblement reconnu que l’attente des populations était réelle. Mais que « ce lancement est un bonheur ». Parce que « la route c’est le développement, c’est l’espoir de visibilité et surtout de l’accessibilité beaucoup plus facile aux équipements socio-sanitaires, aux centres de santé, aux écoles ».
Le moins que l’on puisse écrire, c’est qu’il était temps, car le désespoir des 77% des Maliens qui avaient plébiscité le candidat Ibrahim Boubacar Kéïta en août 2013 avait quasiment pris le pas sur l’espoir. Surtout si en juge le chapitre sur les infrastructures du projet présidentiel « Le Mali ». Ainsi libellé : « Au-delà de l’assainissement macroéconomique, le Gouvernement s’attèlera à accroître la compétitivité globale de l’économie en mettant en œuvre une combinaison d’actions
visant à développer les infrastructures et à renforcer les capacités de certains secteurs
clés pour l’accélération de la croissance. Des actions décisives, intégrées dans des plans
à moyen terme, seront mises en œuvre dans les domaines suivants: Démarrer un projet pour faire de Bamako un Hub ferroviaire d’Afrique de l’Ouest en le reliant aux 7 capitales des pays voisins (Réaliser le chemin de fer reliant Bamako-Kita-Conakry, Réhabiliter le chemin de fer Dakar- Bamako, etc.) ; l’accès à l’Internet (accroissement des débits, ajustement de la tarification) ; le développement des Télécommunications (amélioration des infrastructures, distribution, tarification) ; l’extension du réseau routier (désenclavement intérieur, accès aux ports, gestion
des entrepôts portuaires) ; le développement des ressources humaines (formation professionnelle, formation continue, programme “cadres”, packages financement/garanties/ formation) ; des programmes de mise à niveau des entreprises et renforcement de leurs fonctions critiques ; développer les infrastructures routières parmi lesquelles, réaliser le quatrième pont reliant Kabala à Sébénicoro, réaliser une autoroute reliant Kidal à Bamako ».
A la suite du président de la République, le Premier ministre, Abdoulaye Idrissa Maïga, a procédé, le samedi 6 mai, au lancement officiel des travaux de la route Kangaba-Dioulafoundo-Frontière guinéenne.
Comme le dit l’adage : « Mieux vaut tard que jamais ! ». A l’horizon 2018, devrait-il, en principe, faire plus beau vivre au Mali.
Sékou Tamboura INFO SOIR

Djibril Coulibaly

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