vendredi 29 mars 2024
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Exposition ‘’TRÉSORS DE L’ISLAM EN AFRIQUE’’ : L’aurevoir dans la beauté d’IBK à Hollande!

Le jeudi 13 avril, sous les lumières de l’Institut du Monde Arabe de Paris et dans une atmosphère enthousiaste, le président IBK en compagnie de ses homologues du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré et de la Mauritanie, Mohamed Ould Abdel Aziz, a eu l’occasion de dire un dernier au-revoir à son ami François Hollande, comme Chef de l’Etat français. C’était à la faveur de l’ouverture d’une exposition riche en couleurs et en savoir sur : ‘’les Trésors de l’Islam en Afrique’’.
« Enfin Ibrahim… » s’exclama le président François Hollande dès l’apparition de la voiture officielle du président Kéita dans l’enceinte de l’Institut du Monde Arabe de Paris. Avant de se précipiter dans les bras de son homologue malien pour l’ accolade. D’ailleurs, François Hollande ne lâchera plus la main d’IBK, qui dans un premier temps voulait regagner le salon d’honneur. « Ibrahim, on attend, pour accueillir les autres ensemble » formule-t-il à l’endroit de son hôte du jour. Durant la petite dizaine de minutes d’attente des chefs d’Etat burkinabé et mauritanien, les deux hommes feront preuve d’une loquacité, émaillée de rires qui n’échappaient pas aux micros des journalistes, installés à moins d’un mètre des officiels. D’ailleurs, à la fin de la cérémonie, un journaliste français ne s’empêchera pas de demander au président Kéita si son ‘’ami’’ Hollande lui aurait divulgué sa préférence parmi les candidats en course pour l’Elysée. « Mon cher, je pense que j’ai répondu à toutes vos questions » lance avec sourire IBK. En clair, les deux présidents affichaient la grande joie de se retrouver. Cela à quelques jours avant la fin du mandat du président ‘’normal’’, François Hollande. Celui-là même qui a pris la sage décision de ne pas se lancer à la conquête d’un autre mandat.
Par la suite, François Hollande, avec Jack Lang (directeur de l’Institut du Monde Arabe de Paris) empruntera en compagnie de ses homologues du Mali, du Burkina et de la Mauritanie le même ascenseur du sous-sol au 9ème étage, où une multitude de salles abritaient les objets exposés. A savoir, plus de 300 œuvres patrimoniales et contemporaines de l’Islam en Afrique. Il s’agissait des objets qui retraçaient dans l’espace et dans le temps, les processus d’appropriation et de transmission de l’islam par les peuples africains depuis le VIIIe siècle, dans les domaines de l’art, mais aussi de l’architecture ou encore des rituels.
«Les Trésors de l’islam en Afrique de Tombouctou à Zanzibar », tel était le thème de cette exposition, du 14 avril au 30 juillet 2017 à l’Institut du Monde Arabe de Paris.
Comme pour redonner à l’Afrique toute sa place dans le rayonnement du savoir dans le monde, le président français a tenu une dernière fois à se faire accompagner par certains de ses homologues du continent à l’ouverture de cette exposition. Il s’agit plutôt, selon François Hollande, lui même : « des amis ». Qui ont été déterminants dans leurs Etats respectifs pour avoir fait prévaloir la démocratie et lutter contre le terrorisme.
En retour, le président Ibrahim Boubacar Kéita dira, que sa présence aux cotés du président Hollande à cette occasion n’est pas fortuite. « Il est un homme au service de la France et de l’humanité. C’est ce qui l’a amené au chevet du Mali ce 11 janvier 2013 quand l’essentiel était en cause. N’eût été cette décision, dont le courage m’étonne encore aujourd’hui, parce qu’il fallait la prendre cette décision… ! Elle a été prise et elle a stoppé net ce qui aurait pu être fatal à mon pays. »
Ce sont donc par ces affirmations de grande considération l’un envers l’autre que les deux hommes ont illustré leur dernière grande sortie, en tant que Chefs d’ Etat respectifs de la France et du Mali. « Au-revoir Ibrahim, appelle moi quand tu veux », murmure Hollande dans les oreilles d’IBK, avant de l’accompagner jusqu’à la portière de sa voiture.
Moustapha Diawara LE SURSAUT

Djibril Coulibaly

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