jeudi 28 mars 2024
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Enquête ouverte sur des violences attribuées à un collaborateur de Macron

Entre le refus de percevoir et le rejet de l’intolérable, notre inconscient nous protège dans certains situation comme le choc émotionnel par traumatisme psychique ou physique. Dans d’autres situations, cette action inconsciente a des effets néfastes sur notre existence et peut avoir aussi des impacts négatifs sur notre entourage. Que peut ton faire face à cet acte non conscient qui de notre héritage humain est protecteur ? Une réponse à cette question ne peut être trouvée sans comprendre consciemment le mécanisme du déni, en passant par la compréhension du déni et des évènements. Mettre la main, sur les effets néfastes ne sont pas à la portée de tous mais ne disons pas qui cherche trouve.

C’est quoi le déni inconscient ?
Selon les psychanalystes, Le déni peut être envisagé comme un mécanisme de défense, à mi-chemin entre un refus de percevoir (qui peut être vécu par chacun d’entre nous) et ne récusation plus étendue de la réalité propre au processus psychotique. Ce jeu dans notre tète, entre Ça, le Surmoi et le Moi selon Freud est très généralement perdu pour le Moi. C’est de façon inconsciente que nous refoulons ou refusons de voir la réalité. A mon avis, on parle de déni inconscient quand il s’agit du rejet ou le refus des situations n’ayant pas de lien avec ce processus inconscient de défense. Par exemple, une personne qui refuse que la lire 15 minutes régulièrement, pourrait l’éviter une crise financière Ou ces personnes vivant avec un diabète, qui continue de consommer du sucre en refoulant l’idée que consommer du sucre peut les conduire vers la morgue. Le déni inconscient est le refus de percevoir la possibilité d’une autre réalité ou le rejet de la possibilité que travailler nous libère. Il s’agit du rejet du concept du Moi idéal.

Quels ses effets néfastes ?
Refuser une réalité nous maintien à un stade de notre vie. Sans l’acceptation, nous ne pourrons évoluer. L’homme dans sa complexité, est une entité évolutive. Nous sommes nés bébé et nous sommes amenés à grandir. Toute situation qui nous bloc un stade quelconque de cette évolution est néfaste pour nous.
Que nous soyons sous la domination du ça-surmoi ou dans un blocage vers le Moi idéal, le déni à un impact néfaste sur nous dans nos relations, dans nos activités professionnelles, dans notre équilibre personnel.
Prenons la gentillesse. Selon nos perceptions, être gentil, c’est être faible. Bien que être gentil soit, une bonne vertu, nous devenons souvent moins gentil pour ne pas être vu comme un faible. Hors, aller contre la nature de qui on est nous rend malheureux.
Un autre cas, qui fait ravage en Afrique. Celui de prendre conscience que l’émergence de l’Afrique dépend d’abord des africains. Cette réalité est refuse par beau nombre des africains, et l’Afrique en paye le prix.
On peut remarquer en période préélectorale, des personnes qui suivent un candidat par ce que celui-ci est à la hauteur des attentes, mais pour obtenir un mille francs. De façon inconsciente, ce déni de faire un choix calibré mène à un chef d’état qui fait souffrir des milieux de personnes.
Dans ce coin où la pauvreté et la misère font l’ordre, existe le déni de l’entrepreneuriat pour la quête du quart du salaire d’un autre (le sous-emploi).

Conclusion
Être inconscient que nous sommes, nourrissant de déni inconscient, nous sommes les maitres de notre destin. Aller vers notre Moi idéal, est le chemin de notre liberté. Choisir d’évoluer plutôt que de rester dans la douleur de ce que nous ne pouvons changer.
Dr. Sidibé M. A.

Djibril Coulibaly

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