jeudi 28 mars 2024
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Enrôlement des nouveaux majeurs du mois de novembre 2017 : 5% d’inscrits soit 22.000 sur 400000 prévus

Fort de constater que l’engouement n’était pas au rendez-vous concernant l’enrôlement des nouveaux électeurs au titre de la deuxième quinzaine du mois de novembre. En fait, le nombre de nouveaux majeurs inscrits sur les listes électorales ne comble pas les attentes. Pas d’informations suffisantes de la part de l’État. Autant les partis politiques ne sensibilisent pas les militants, autant les citoyens ne s’ y intéressent point.

Pour rappel, il faut signaler que c’est à Kangaba que l’opération d’enrôlement de nouveaux majeurs de 18 à 22 ans fut lancée par le Ministre de l’Administration Territoriale, Tièman Hubert Coulibaly sur l’ensemble du territoire national tout comme dans les ambassades et consulats. Du 1er  au 30 novembre courant, la tendance actuelle des enrôlements prouve à suffisance la négligence des autorités administratives qui ne font rien pour que le maximum de citoyens ayant atteints l’âge majeur (de 18 à 22 ans) viennent s’enrôler dans les mairies, ambassades et consulats. Il faut, cependant, dénoncer l’incurie des Responsables de la classe politique qui ne sensibilisent pas leurs militants afin qu’ils s’enrôlent. Or, les échéances communales partielles et de conseils des cercles plus les Régionales sont prévues pour le 17 décembre prochain. Il faut, ensuite, noter que notre pays s’apprête à organiser en 2018 pour la 6e fois, les élections, présidentielle et législative depuis l’avènement de  l’ère démocratique dans en 1991. Un constant  de désolation, étant donné que seulement 22.000 nouveaux majeurs se sont inscrits soit 5% sur une prévision de  400.000 devant être inscrite.

Ainsi,  on peut conclure que de plus en plus les citoyens, d’une façon générale, se désintéressent à la chose politique. Cela va de soi si l’on sait que les candidats, à tous les niveaux, au lieu de chercher la confiance des populations par des projets de société fiables et convaincants passent pour la plupart des cas par des raccourcis en payant à coût de 5000 à 10000 francs CFA l’électeur pour briguer les postes électifs (présidentielles, législatives, communales, régionales ou conseils de cercles).

Abdoulaye Faman Coulibaly : LE COMBAT

Rédaction

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