vendredi 29 mars 2024
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Dragage et exploitation illégale d’or sur le fleuve Falémé et certains sites à Kéniéba : le Président de Wassa Ton de Kéniéba, Aliou Diallo interpelle les autorités sur l’ampleur du phénomène

Au cours d’une conférence de presse organisée le week-end écoulé, le président de l’Association Wassa Ton de Kéniéba, a déploré le dragage et l’exploitation illégale des mines d’or dont est victime la localité de Kéniéba. Pour lui, l’activité qui est menée par les étrangers dans le non-respect des mesures en la matière risque d’avoir des impacts très négatifs sur l’environnement si des mesures ne sont pas prises dès à présent pour endiguer le phénomène.

C’est une alerte qu’il vient de lancer auprès des autorités de la transition. Car selon le Président de l’Association de Wassa Ton, Aliou Diallo, si les déclarations des autorités de la transition, pour qui, « l’or doit briller au Mali » est une réalité, celles-ci doivent se traduire à travers des mesures visant à mettre fin aux activités illégales dans ce cercle.

Selon le conférencier, le nid du fleuve Falémé est victime d’une exploitation illégale ne respectant aucune mesure en la matière. Ce fleuve est au centre des activités minières illégales sans commune mesure. Et selon ses dires, les activités de dragage sont menées par les étrangers. Notamment les Chinois, environ 200 et les Mossis environs 500 dans cette localité.

Outre cette activité de dragage qui a considérablement dégradé le fleuve et par-delà porte atteinte sur l’environnement dont les changements sont perceptibles, plusieurs sites d’orpaillage sont aussi victimes des mêmes pratiques avec l’utilisation des produits  interdits au Mali tel le cyanure dans leurs activités.

Selon Aliou Diallo, si des mesures ne sont pas prises, ces activités non seulement vont porter un coup dur sur l’environnement de la localité avec pour effet, le changement climatique, mais aussi une perte pour l’état malien et les populations qui ne profitent rien de cette exploitation illégale. Car, dit-il, ces activités ne respectent en rien les conventions sur l’exploitation des mines et les lois en vigueur dans notre pays.

« Aujourd’hui, un désordre règne à Kéniéba et le fleuve de Falémé est véritablement menacé par les activités des Chinois et les Mossis », a laissé entendre Aliou Diallo. L’eau est désormais contaminée dans ce fleuve à cause de ces activités illégales.

Par ailleurs, le Président a fait savoir que le Président de la transition a le soutien total de la population de Kéniéba et attend des mesures fortes de sa part pour mettre fin à ce phénomène.

Bourama Kéïta

Djibril Coulibaly

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