samedi 20 avril 2024
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Décès de l’agresseur du Colonel Assimi Goïta: La CNDH réclame une enquête indépendante !

Suite au décès inexpliqué de l’agresseur du président de la Transition, le 25 juillet dernier, à l’hôpital Gabriel Touré, la CNDH demande une enquête supplémentaire sur sa mort.

Cette affaire a pris des tournures, depuis la diffusion de la vidéo de l’agression du président de la Transition. Les opinions se sont divisées, certains parlent d’un complot et d’autres disent que c’est une manière pour les militaires de  garder le pouvoir. Les conditions dans lesquelles l’agresseur a trouvé la mort sèment le doute dans les cœurs des gens et la Communauté internationale suit de près les investigations sur la mort de ce jeune homme.

 

De ce fait, la Commission nationale des droits de l’Homme demande une enquête, en plus du communiqué : « Le gouvernement a annoncé dans son communiqué qu’une autopsie avait été ordonnée pour déterminer les causes du décès de l’agresseur. Les autorités sont restées très laconiques sur les événements. Elles expliquent qu’au cours « des investigations, l’état de santé du prévenu s’est dégradé ». D’abord admis à l’hôpital Gabriel Touré, l’homme a ensuite été transféré à celui du Point G., où il a fini par succomber ».

Cependant pour la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), il s’agit là d’une mort en détention, et il faut donc qu’une enquête soit immédiatement diligentée. « C’est toujours inquiétant une mort en détention. Cela corrobore vraiment nos préoccupations depuis un certain moment. Dans nos différents rapports, nous évoquons les cas de violation des droits des détenus : en plus de la surpopulation carcérale, il y a des traitements inhumains et dégradants pour ne pas parler des tortures au niveau de certains centres de détention », précise Aguibou Bouaré, président de la CNDH.

À cette heure, beaucoup de mystère entoure encore cette affaire. À commencer par l’identité du prévenu qui n’a toujours pas été révélée. Idem pour celle de son avocat, s’il en avait un. Son lieu de détention reste également inconnu. Certaines sources évoquent un site de la sécurité d’État.

La semaine dernière, des sources proches du dossier avaient laissé entendre qu’il ne s’agissait pas d’un crime terroriste. La garde à vue du prévenu aurait donc dû durer 72 heures maximum, avant que le suspect ne soit mis en examen ou relâché. Or, la justice n’a pas communiqué à ce sujet. Le gouvernement en revanche a précisé ce dimanche que l’enquête se poursuit, d’autant que « les premières informations recueillies indiquent qu’il ne s’agissait pas d’un élément isolé ».

 

CNDH

LANSINE Coulibaly  

BN : Le titre et le chapeau sont de la rédaction 

 

Djibril Coulibaly

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