jeudi 28 mars 2024
Accueil | Société | COOPERATION MALI-ALGERIE : DEUX CENTRALES DE 40 MW POUR KATI ET DARSALAM

COOPERATION MALI-ALGERIE : DEUX CENTRALES DE 40 MW POUR KATI ET DARSALAM

La réalisation de ces deux infrastructures améliorera l’offre d’électricité dans la capitale, tout en réduisant le déficit énergétique de notre pays. Dans un délai maximum de huit mois sortiront de terre à Kati et à Darsalam (Bamako) deux centrales hybrides d’une puissance de 20 MW chacune. La signature des contrats autorisant la mise en œuvre de ces projets électriques, un partenariat entre l’Énergie du Mali (EDM sa) et la société privée « Amimer Énergie », a eu lieu lundi dernier. Le directeur général d’EDM sa, Dramane Coulibaly et le Président directeur général du groupe « Amimer », Amar Boukheddami, ont signé le document. C’était en présence des ministres malien et algérien de l’Energie respectivement, Malick Alhousseini Maïga et Noureddine Boutarfa, et de l’ambassadeur du Mali à Alger, le général Naïny Touré. Le projet de réalisation de ces deux centrales électriques a été initié par le département malien en charge de l’énergie. Situant l’événement dans le contexte de mise en œuvre du programme d’urgence sociale du président de la République Ibrahim Boubacar Keïta, le ministre Maïga a rappelé que ces projets matérialisent l’un des deux protocoles d’accord en matière d’énergie signés lors de la 12ème session de la grande commission mixte, tenue à Bamako le 3 novembre dernier. Il a précisé que les contrats signés sont une infime partie desdits protocoles qui portent sur la construction de centrales hydrides d’une puissance regroupée de 200 MW dans la partie sud du Mali et de 80 MW dans les régions du nord. Ce programme d’urgence sociale qui est destiné à l’amélioration de l’accès géographique et financier des populations démunies est, selon le ministre Maïga, un pas important vers l’atteinte de l’objectif d’un taux d’accès à l’électricité de près de 83% à l’horizon 2030, contre 36% actuellement. Il permettra aussi de corriger le déséquilibre d’accès à l’électricité entre les zones urbaines et rurales. Car « le Kwh coûte 110 F cfa en ville. Il est cédé à près de 2500 F cfa en milieu rural. L’objectif est de faire en sorte que le milieu urbain, qui bénéficie de tous les investissements, participe au recouvrement des coûts en milieu rural », a-t-il expliqué. Avant de confirmer que le soutien et l’expertise de l’Algérie qui dispose de 15 000 MW de puissance installée, seront très utiles dans la réalisation de cet objectif.
lecombat.fr

Djibril Coulibaly

Voir aussi

TRAFIC FERROVIAIRE : La reprise du trafic ferroviaire au plan national lancée !

  Sur instruction du ministre des Transports et des Infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko, une …

Laisser un commentaire

Aller à la barre d’outils